Tandis qu'elle se débat avec ses émotions et les piquets de sa tente, Lauren ne prend pas vraiment le temps de faire attention à ce qui se passe autour d'elle. Elle plante nerveusement l'un des piquets à l'aide d'un marteau, le ratant à plusieurs reprises, la vue brouillée par les larmes chaudes qui menacent au coin de ses yeux. Plusieurs fois donc, le marteau heurte la terre, qui avec le froid hivernal est assez compacte et ne bouge pas tellement sous les coups que lui porte la jeune femme.

Le piquet lui, reste à peine planté, et dans son énervement, Lauren se relève avant de jeter furieusement son marteau à terre, dans un petit grognement xD. C'est à ce moment là qu'elle entend une voix qui la fait légèrement sursauter. Aussitôt, la jeune femme se retourne pour faire face à celui dont émane cette voix. A le regarder attentivement, la jeune femme reconnais le shérif adjoint de Great Falls. Elle n'a jamais vraiment eu affaire à lui, tant mieux d'ailleurs, c'est plutôt bon signe en général, mais elle n'a aucun mal à savoir qui il est. Quoi de plus normal dans une petite ville comme Great Falls. Pourtant après trois ans ici, elle ne connait encore réellement personne, d'où le fait qu'on la prenne souvent pour une nouvelle venue (a).

Essuyant de nouveau ses yeux d'un revers de manche, la jeune femme lève le regard vers lui avant de jeter un coup d'oeil à sa tente. Habituellement, elle se plait à la monter seule, histoire de rendre son père fier d'avoir une fille débrouillarde, mais étant donnée qu'aujourd'hui il lui a fait faut bon pour aller dévaliser les boutiques de Milwakee avec Lily, Lauren ne voit pas d'inconvénient à recevoir un peu d'aide...

Euh... Pourquoi pas... Répond-t-elle avec un sourire encore légèrement grimaçant, sa colère et sa tristesse n'étant pas encore tout à fait parties.

Grâce à Cassidy, la corvée de monté de tente devrait très vite être expédiée, aussi tandis qu'il frappe avec le marteau Lauren maintien les piquets dans le bon alignement. Pendant ce temps, la jeune femme évite de le regarder, elle a du mal à se sentir à son aise avec les gens de Great Falls. Elle ne connait quasiment personne à cause de ça... Il faut dire que quand on représente soit même le déshonneur de toute une famille autrefois respectée, il est rarement facile de se faire des tas d'amis, même en trois ans de temps...

Malgré son regard fuyant, il semble bien que Cassidy ai décelé que quelque chose ne va pas chez elle, aussi lorsqu'il lui demande si elle va bien, Lauren relève vers lui un regard d'abord absent avant de réagir. Elle n'a pas vraiment pour habitude de se confier aux autres si ce n'est à Lisa sa meilleure amie, la seule à vrai dire.
D'abord hésitante, la métisse ne sait trop quoi répondre, il l'a aidé, elle lui doit bien la vérité non? Pourtant, c'est un mensonge qui sort d'entre ses lèvres en même temps qu'une fine buée blanche.

Oui oui... Souffle-t-elle distante.

Une fois la tente montée, la jeune femme finit par se redresser et frotter ses doigts ensembles pour les réchauffer un peu avant de vérifier la tension des toiles. Il est prévu qu'il neige les deux prochains jours et la jeune femme veut être sure que sa tente tiendra le coup. Apparemment tout devrais aller.

Merci, dit-elle cette fois de façon sincère et un peu plus cordiale.

Elle ajoute même à ses propos un léger sourire, un joli sourire cette fois.
Par la suite, un léger silence s'installe, ça pourrait ne pas la gêner, mais à vrai dire, Lauren a horreur du silence, elle finit donc par prendre la parole.

Vous...Vous avez le temps pour un chocolat chaud ou bien...? Propose-t-elle histoire de le remercier...

Une fois la tente montée, Lauren sent la pression redescendre. Bien sur, elle en veut toujours à son père et sa rancœur ne risque pas de s'envoler d'elle même, mais elle préfère ne pas trop en laisser paraitre, elle n'aime pas parler de ses problèmes. Elle se doit de préserver l'image de famille parfaite que donne à tout Great Falls la famille Chase. Elle a déjà bien assez entaché leur réputation en débarquant dans leur vie il y a de cela trois ans. Bien sur, Lauren ne "regrette pas", du moins, elle ne compte pas s'excuser d'exister auprès de sa belle mère et de ses demies soeurs, la seule chose qu'elle regrette, c'est d'avoir à supporter leur méchanceté gratuite.

Après que Cassidy ait accepté son offre, la jeune femme s'empresse de sortir de sa voiture, les deux sièges pliants qu'elle avait emmené et son gros sac de randonnée contenant sa plaque chauffante, ses accessoires de cuisine en plastique, et tout son petit bazar de campeuse. Tout en s'affairant à allumer la plaque pour qu'elle chauffe, et à préparer les divers ingrédients, la jeune femme relève la tête,et replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille adresse un petit sourire au policier.

Pardon, j'ai pas vraiment l'habitude de m'adresser à de futurs shérifs, répond-t-elle sur un ton amical.

A vrai dire, elle est plutôt contente qu'il ait accepté son invitation, car malgré son caractère mystérieux et sa propension à rester seule pendant des heures, la jeune femme ne refuse tout de même pas un peu de compagnie quand on lui en propose.

Installez.... Non, installe toi, se corrige-t-elle tout en montrant l'un des sièges à Cassidy d'un signe de tête.

Par la suite, elle se contente de préparer les boissons en silence, tout en jetant parfois des coups d'oeils à Cassidy. Une fois que le lait a fini de bouillir, la jeune femme le verse dans les tasses où elle a déjà pris soin de mettre le chocolat en poudre avant d'en tendre une à son "compagnon".

Tiens, c'est bien chaud, glisse-t-elle gentiment.

Méthodique, Lauren prépare les chocolats chauds avec attention histoire de ne rien oublier, veillant régulièrement à ce que le lait ne déborde pas de sa casserole. Bien sur, avec une plaque chauffante solaire, il y a moins que risques que ça arrive,pourtant, oui, Lauren a déjà réussis x).
Quand Cassidy fait remarquer qu'elle a intérêt à bien se comporter en sa présence, la jeune femme rit. Légèrement certes, mais c'est là son premier rire de la journée. Cassidy n'a pas l'air méchant, bien au contraire, il a l'air avenant et ne semble pas se soucier du fait que Lauren soit un peu le vilain petit canard de sa famille, aussi, en sa présence, la jeune femme se détend plus ou moins rapidement.

Je tâcherais de m'en souvenir, réplique-t-elle avec le sourire.

Une fois les boissons chaudes terminées, et après avoir donné la sienne au shérif adjoint, la jeune métisse éteint sa plaque avant de s'installer à son tour dans son siège et de porter sa boisson à ses lèvres. Cassidy n'a pas tord, c'est plutôt bon, le chocolat est bien dosé, ce n'est ni trop sucré, ni pas assez, juste ce qu'il faut. Et cette chaleur est un véritable réconfort en cette journée si froide.

Pas de quoi, c'est moi qui te remercie de ton aide, souffle la jeune femme avant de porter la tasse à ses lèvres et de souffler sur le liquide fumant.

Quelques secondes après, la question du garçon rouvre la petite plaie dans le coeur de Lauren. Elle n'attend personne, à son grand regret. Elle aimerait tant que son père vienne la retrouver, mais elle sait qu'il n'en fera rien, parce qu'il craint les foudres de Rita qui prend un plaisir malsain à pourrir la vie de sa belle fille, son fardeau, sa honte.

A vrai dire, je devais camper avec mon père tout le week end, pour pêcher. Mais il a eu un empêchement. Donc oui je suis toute seule... répond la jeune femme d'un ton égal, pour ne pas laisser paraître la tristesse que suscite en elle l'absence de son père.

Les paroles de Cassidy font légèrement sourire Lauren, qui n'a pas vraiment l'habitude de beaucoup s'extérioriser, du moins pas en face des gens, car d'un tempérament plutôt fragile, elle fond très vite en larme, ou éclate facilement de rire, mais seulement quand elle est seule. En public, elle se contente des sourires de courtoisie, ceux qui veulent dire tout et rien à la fois...

La modestie t'étouffe toi, souffle la jeune femme, un léger rire perceptible dans la voix.

Elle plaisante bien sur, elle a très bien perçu l'air faussement vantard du jeune shérif adjoint, aussi en a-t-elle profité pour entrer un peu dans son jeu. Un peu, parce que très vite, Lauren reprend l'air sérieux qui finalement quitte rarement son visage. Buvant une nouvelle gorgée de sa boisson, Lau' relève les yeux vers Cassidy tout en gardant le nez dans son gobelet. Sa phrase l'amuse, parce qu'ici au lac Michigan, la seule chose pure qui reste, c'est l'air. On se demande presque comment font les poissons du lac pour continuer à vivre dans un tel environnement, le pic de pollution étant largement atteint dans cet endroit. D'ailleurs, si elle aime pêcher ici, c'est pour le sport, elle n'a jamais mangé quoi que ce soit qui sorte de ces eaux...

C'est vrai que c'est un bon endroit pour se ressourcer, commente la métisse les yeux dans le vague avant de reporter son regard clair sur le plus vieux des enfants Carter.

Par la suite, interpelée par la question de son compagnon amateur d'air frais, Lauren réfléchit un instant. Peut-on vraiment dire qu'elle se soit faite à Great Falls? Oui, après tout, même si sa vie ici est loin d'être aussi rose qu'à Milwakee, et pourtant dieu sait les galères auxquelles elle a du faire face là bas, la jeune femme s'y est habituée, à la maison de son père, aux remarques de sa belle mère et de ses demies soeurs, à la route qui la sépare de son université et qu'elle parcours chaque matin, au calme de la petite ville. Alors oui, elle s'y est habituée. C'est simplement que Great Falls ne s'est pas habitué à elle...

On peut dire ça oui, je suppose que quand on a pas le choix, on se fait à tout...

Pour sa part, ce n'est pas de confiance en elle dont Lauren manque, c'est surtout qu'elle a beaucoup de mal à se fier aux autres, trop habituée à ne compter que sur elle même en cas de coups dur. Sa seule erreur dans ce domaine a été de croire qu'elle pourrait compter sur son père. Certes, Vincent l'a accueillit à bras ouverts, mais le reste de la famille mène la vie dure à la plus jeune des Chases qui ne se sent vraiment pas à sa place ici à Great Falls. C'est de là que vient son amour pour la solitude. Bien sur, elle a toujours aimé se retrouver seule pour réfléchir, faire le point, mais cette tendance à l'isolement c'est beaucoup amplifiée depuis son arrivée dans la petite ville.

Quand Cassidy commence à parler de la nature avec cet air si sérieux, Lauren acquiesce jusqu'à ce qu'il commence à se comparer à Buddha. Cette fois la jeune femme rit, de bon coeur même, amusée par la comparaison. La réflexion du shérif adjoint n'était peut-être pas aussi profonde que celle du penseur, mais elle a au moins le mérite d'avoir fait rire la jeune femme qui a, depuis le temps, presque oublié le son que pouvait produire dans sa gorge un rire franc comme celui ci.

C'est vrai que ça sonne plutôt bizarre, répond la jeune femme sur un ton amical.

Pouffant toujours de rire, la jeune femme reprend consistance en buvant une gorgée de chocolat. Son verre se vide assez vite, heureusement pour elle, la boisson est tout sauf enivrante, sinon elle se serait peut-être un peu plus inquiétée du rythme auquel elle l'engloutit.
Par la suite, en entendant les paroles de Cass', la jeune métisse soupire. En effet, c'est mieux de savoir qui sont nos amis. Pour sa part, Lauren en a tellement peu, qu'elle est quasi certaine de ne pas se tromper.

Ce n'est pas plus la ville que les gens qui me dérangent. J'ai juste l'impression de ne pas avoir ma place ici... Les gens n'avaient pas besoin de moi dans leur vie. Et pour être honnête, j'avais pas vraiment besoin d'eux non plus...

Les paroles de Cassidy font légèrement sourire Lauren. Pour tout dire, elle essaye, tant bien que mal de s'intégrer, de s'intéresser aux autres, elle connait d'ailleurs pas mal de monde de vue, parce qu'elle est le genre de jeune femme qui assise dans un café scrute les gens jusqu'à en apprendre plus sur eux en les observant qu'en ayant une conversation. C'est son mode de communication.
Malheureusement, avec sa belle-mère et sa demie soeur sur le dos, la jeune femme n'a que très rarement l'occasion de parler à quelqu'un sans en subir les représailles. Par chance, ici personne n'est là pour surprendre sa conversation avec le futur shérif, et la jeune métisse se laisse un peu plus aller que d'habitude.

J'y penserais... répond la jeune femme avec un sourire.

Par la suite, elle se contente en premier lieu d'acquiescer aux paroles de Cassidy. Il n'a pas tord, son arrivée à Great Falls a fait jaser bon nombre d'habitants dans la petite ville, après tout l'arrivée d'un enfant illégitime du respecté Vincent Chase, et une métisse en plus, ça n'est pas tout les jours qu'on voit ça. La jeune femme est arrivée comme ça, part surprise, comme un cheveu sur la soupe et forcément, ce n'est pas le genre de chose qu'on apprécie.

Ca pour parler... Je crois que mes oreilles n'avaient jamais autant sifflées depuis que je suis arrivée à Great Falls... Enfin, je ne suis pas contre le fait d'avoir un shérif pour me servir de garde du corps commente la jeune femme avec un sourire.

De plus en plus détendue, Lauren se lâche un peu plus et pose sa tasse sur la petite table d'appoint avant de croiser les bras en attendant la suite de la discussion.

Les bras serrés autour de son propre corps pour se tenir chaud malgré le fait qu'elle soit bien couverte, Lauren commence a laisser son sourire naturel la gagner. Habituellement elle affiche plutôt un air renfrogné, le visage fermé et les yeux dans le vague, mais maintenant qu'elle s'est un peu, ni trop, ni pas assez, confiée à Cassidy, la jeune femme commence a afficher un air détendu accompagné d'un léger sourire. Quand Cassidy lui demande comment se passent ses études, la jeune femme relève les yeux vers lui.
A vrai dire, ses études c'est sans doute la seule partie de sa vie dans laquelle elle réussit à tous les coups, enfin presque, si on omet de dire qu'elle a retapé sa terminale après le décès de sa mère...

Oui, je fait du droit à Milwakee. J'adore ça, les procès, toussa... Répond la jeune femme complètement passionnée par ce qu'elle fait.

Et toi? Le boulot de shérif, c'est cool? Genre t'arrête beaucoup de méchants? Demande-t-elle avec un intérêt réel pour la profession de Cass'.

Par la suite, la conversation dévie sur leurs occupations principales, notamment le métier de Cassidy et les études que mène Lauren. Pour sa part, la métisse étudie le droit. Elle adore ça, elle suit tous les procès retransmis à la télé et parfois même, quand le temps ne lui manque pas, elle se rend au tribunal de grande instance de Milwakee afin d'assister à des audiences. Passionnée.

Non, Milla n'a pas de souci à se faire pour le moment. Je veux être procureur moi, pas avocate, confie la jeune femme tout en resserrant un peu plus ses bras autour de son corps.

Bien sur, elle n'est pas du genre à critiquer un métier, bien au contraire, d'ailleurs le procureur, c'est un peu l'avocat général, mais pour sa part, elle ne veut statuer que sur des affaires importantes, des meurtres, des vols aggravés... Pas sur de simples divorces ou autres choses plus futiles.
Par la suite, la métisse écoute docilement ce que lui explique Cassidy. Il est courageux, d'être shérif; c'est du moins ce que pense Lauren. Car, même si Great Falls est une ville généralement calme, les choses sont toujours susceptibles de dégénérer et il risque gros. Sa vie même. D'autant plus qu'il n'est pas affecté qu'à la seule ville de Great Falls, mais vient aussi parfois en aide aux petites villes voisines.

J'imagine. Ca doit être excitant non? On t'as déjà appelé pour signaler un meurtre? Questionne la brune curieuse.

Lauren admire pas mal Cassidy. C'est courageux d'exercer un métier pareil, un peu comme être pompier, ou sauveteur en mer. On sauve des vies, mais on met la sienne en jeu et on peu la perdre à tout moment. Combien de fois a-t-on entendu ce genre d'histoires? Un policier, un shérif, un pompier, qui ont perdu la vie dans l'exercice de leur fonction?
Pour sa part, Lauren estime qu'ils ont droit à tout son respect et à sa reconnaissance.

C'est quand même bien, quand on sait ce qu'on veut faire depuis le début, moi j'ai longtemps hésité avant de me décider, mais je regrette absolument pas, confie la métisse.

Elle n'est pas habituée à en dire tant , elle se trouve même bavarde aujourd'hui, mais il faut dire que le shérif la met en confiance, elle n'a pas l'impression de parler à un mur puisqu'il s'est intéressé à elle de lui même, et bien évidemment la jeune femme est touchée.
Tout de suite plus conquise par le fait d'apprendre que Cassidy a déjà été appelé pour un meurtre, la jeune femme ouvre de grands yeux et se penche un peu plus vers lui afin d'en apprendre plus sur cette histoire.

Je sais que t'as pas le droit d'en parler trop mais... Tu voudrais pas me raconter? Demande-t-elle fascinée.

Quand Cassidy précise que tant que Lauren ne regrette pas ses choix "c'est tout ce qui compte", la jeune femme hoche la tête. Elle ne veut pas que sa vie entière soit battit sur des regrets. Elle en a déjà bien assez comme ça. Elle regrette par exemple de ne pas avoir put sauver sa mère de l'incendie, elle regrette d'avoir sonné chez son père après la mort tragique de Sarah, d'avoir écouté son père quand il lui a interdit de vivre sur le campus... Elle regrette beaucoup de choses oui, mais pas d'avoir choisit la voie qu'elle suit actuellement. C'est au contraire l'une des rares choses qui la passionne vraiment et qui lui permette de tenir.

Par la suite, c'est avez attention qu'elle écoute le récit de Cassidy à propos du meurtre sur lequel il a enquêté. Bien sur, dans ses études et lors d'audiences au tribunal du comté, la jeune femme a eu l'occasion d'en entendre des belles et a eu son lot d'histoires sordides, mais elle n'est jamais lassée d'entendre ce genre d'histoires.

Waw, ça c'est cool... Enfin je veux dire pour l'enquête tu vois... Pas pour le meurtre...

Comme quoi, mieux vaut se méfier de ses amis... Souffle la jeune femme avec un sourire.

Elle a presque oublié sa colère de tout à l'heure, discuter avec Cassidy l'a apaisée et elle est vraiment contente qu'il n'ai pas été réticent à venir lui parler vu l'état de nerf dans lequel elle était.

J'en ai vu des belles moi aussi au tribunal de Milwaukee. Je comprend pas les gens...