Devon est un des mieux placés pour savoir que la relation entre Eva et son père est particulière, puisqu’elle s’est confiée à lui plus ou moins à ce propos par le passé. Elle espère, donc, qu’il comprend que, pour elle, ça n’est pas simple. Bien sûr, ça n’excuse pas son comportement, et elle s’en veut beaucoup, ça, c’est un fait. D’ailleurs, elle n’a de cesse de lui demander pardon… Et même s’il essaie à maintes reprises de la rassurer, la jeune femme sent bien qu’elle l’a déçu, et craint que cela gâche pour de bon leur soirée. Alors, prenant sur elle, Eva lui a proposé de se rendre chez lui. Elle fait faux bond à son père, qui va certainement se poser une quantité de questions de ne pas la voir revenir, mais tant pis. Il faut qu’elle fasse un choix, et ce choix, pour le moment, c’est d’arranger les choses avec Devon, s’il n’est pas trop tard. Se sentant toujours très attirée par ce dernier d’ailleurs, la jeune femme le gratifie d’un baiser, assez chaste pour tout dire, qu’il finit par lui rendre par la suie, d’une manière plus directe, mais tout aussi brève. D’un côté, évidemment, cela rassure l’étudiante mais, de l’autre, elle craint toujours terriblement qu’il lui en veuille.

Le chemin se fait plus ou moins dans le silence. Ils échangent quelques mots, mais rien de bien transcendant non plus. Heureusement, le trajet s’avère très court, et ils se retrouvent assez rapidement devant la maison des Cook. Devon ouvre la porte, puis l’invite à entrer, en allumant les lumières du couloir. Aussitôt, Eva s’exécute et, une fois la porte passée, s’empresse de retirer la veste de son ami, qui lui aurait tenu trop chaud à l’intérieur. Elle l’accroche soigneusement à un cintre suspendu dans l’entrée, puis se tourne vers son ami quand il prend soin de l’interroger.

Non, ça va aller, merci.

Murmure-t-elle, d’une petite voix, avant qu’il ne se retourne, pour avancer dans le couloir. Seulement, Eva songe à une chose qui lui ferait, finalement, plutôt envie ! Ça n’est certainement pas ce à quoi il pensait en lui posant cette question, mais la jeune femme prend son courage à deux mains, et l’arrête dans sa lancée, en agrippant son bras, pour l’inciter à se retourner. Dès que c’est fait, Devon pose un regard interrogateur au fond du sien, et Eva rougit, en lui confiant :

En fait, si, je…

Je veux quelque chose.

Aussitôt, son souffle s’accélère, et son ventre se noue. Eva, le cœur en bandoulière, revient s’approcher de Devon, et pose à nouveau sa main sur sa joue, pour venir capturer tendrement ses lèvres. Et, cette fois, elle s’interdit de l’embrasser brièvement, et fait durer l’instant autant que possible.

Eva ne sait pas comment tout ça va évoluer. Sans doute que quand son père ne sera plus le Maire de Great Falls, les choses seront un peu différentes. Il craindra moins pour sa réputation, et Eva pourra davantage être elle-même. Le seul « problème » c’est que Wesley Jenns est un Maire très apprécié… Il se pourrait, donc, qu’il soit réélu. La jeune femme a aussi songé à dégoter un job, pour pouvoir s’offrir un petit studio, et prendre son indépendance. Ce serait sans doute un bon début pour « couper le cordon », comme on dit. En attendant, elle se contente d’être la petite fille parfaite qu’il veut qu’elle soit… et autant dire que ça commence sérieusement à l’handicaper dans sa vie de tous les jours.

Seulement, bien décidée à ne pas se laisser gâcher la soirée, Eva demande à Devon s’ils peuvent aller chez lui. Dès que celui-ci accepte, ils ne tardent pas trop et se retrouvent rapidement dans la maison des Cook, évidemment vide, et calme. Là, son ami l’interroge pour savoir si elle a envie d'un truc à boire, ou à manger. Eva décline l’invitation, avant que quelque chose ne lui passe soudainement à l’esprit.

Là, l’étudiante prend clairement son courage à deux mains et l’arrête dans sa lancée, pour le forcer à lui faire face. Dès que c’est fait, elle repose brièvement son regard au fond du sien, puis vient reprendre ses lèvres, cette fois-ci plus longuement, et plus sensuellement, aussi. Elle y avait songé tout au long de la soirée et il était hors de question qu’elle y renonce pour finir. Et puis, c’est une manière d’oublier un peu ce qui s’est passé précédemment et, peut-être, de se faire pardonner… ?

Devon répond d’autant plus sans tarder à son baiser, refermant ses bras autour de sa silhouette. Eva prolonge l’instant longuement, jouant sans relâche avec la langue de son ami, le cœur battant à toute vitesse. Les joues rougies par l’initiative qu’elle vient de prendre, mais aussi par le désir qui naît furieusement au creux de son bas ventre, Eva finit malgré tout par mettre fin au baiser, pour reprendre son souffle.

Lorsque Devon rouvre les yeux, elle le fixe malicieusement. Cette fois, elle n’a pas trop bu, et est en pleine possession de ses moyens, mais elle parvient à se lâcher davantage. Sans doute est-ce son apparence qui la fait gagner de l’assurance mais, aussi, le fait qu’elle tient absolument à arranger les choses.

Tu n’as pas oublié ?

Tu es censé faire tout ce que je veux jusqu’à demain matin…

La photographe se mord aussitôt la lèvre inférieure, en rougissant encore de plus belle. Elle ne sait pas quelle va être sa réaction mais, de peur qu’elle soit négative, Eva sent son cœur se serrer encore, et encore, jusqu’à ce que Devon ne lui réponde.

Eva est consciente que si elle n'avait pas fait signe à Devon de la rejoindre dehors, tout aurait pu basculer entre eux deux. Elle est bien décidée, donc, désormais, à réparer ses bêtises, pour faire passer à son ami une soirée inoubliable. Pour cette raison, elle lui demande d'aller chez lui, persuadée que là-bas, ils pourront enfin être tranquilles. Ainsi, personne ne pourra plus les déranger, ou se mettre en travers de leur chemin, ce qui ne peut qu'être une très bonne chose au final.

Le chemin jusqu'à la maison des Cook se fait assez silencieusement mais, une fois à l'intérieur, Devon brise rapidement le silence pour demander à Eva si elle souhaite quelque chose à boire, ou à manger. La jeune femme décline l'invitation, poliment, avant de regarder son ami se remettre à marcher. Prise d'une pulsion, la "brune" se dépêche de l'arrêter dans sa lancée, et l'incite à se tourner dans sa direction. Dès que c'est fait, elle vient prendre ses lèvres, avec une envie absolument débordante, et évidente. Elle est particulièrement nerveuse de cette initiative, mais poursuit le baiser avec envie, d'autant qu'il est pleinement partagé par Devon… Le moment prend une tournure, d'ailleurs, particulièrement charnelle. Les bras de l'étudiant se referment autour de sa silhouette, leurs langues se caressent d'une manière, pour tout dire, assez torride. Mais, à cause du manque de souffle essentiellement, ils doivent s'arrêter. Les joues rougies, le cœur en vrac, Eva rouvre timidement les yeux.

Rapidement, la jeune femme essaie de prendre sur elle, pour gagner en assurance et prend un air malicieux pour lui rappeler l'objet de leur pari. En cas de victoire de sa part, elle remportait le droit de demander absolument tout ce qu'elle voulait à Devon. Il lui avoue ne pas l'avoir oublié, et ajoute une phrase qui la rassure grandement, à tel point qu'elle affiche un joli sourire par la suite.

Bonne nouvelle…

Murmure-t-elle, en fixant ses lèvres un instant, mais en parvenant à se retenir un moment, pour ne pas les embrasser une fois encore.

On devrait aller dans ta chambre, alors, je crois.

Ajoute-t-elle alors, les joues rougissantes, le ventre noué, aussi. Elle est nerveuse, mais tente de le cacher, en le fixant avec insistance, pour lui prouver sa détermination. Là, elle ne lui laisse même pas l'opportunité de lui demander confirmation, ou de s'assurer de ce qu'elle vient de dire, puisqu'elle se défait de son étreinte, pour attraper sa robe, et la soulever de sorte à ne pas marcher dessus, puisqu'elle se décide sans plus attendre à emprunter les escaliers, pour rejoindre la chambre de l'étudiant, le cœur battant.

Eva sait qu’elle a des choses à régler vis-à-vis de son père, mais est consciente, aussi, que ce ne sont pas des choses faciles. Elle a toujours été extrêmement proche de lui et il est peut-être temps qu’elle arrive enfin à se détacher de sa personne. Malheureusement, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire ! Et, pour elle, ça risque d’être une véritable épreuve. Sans doute que personne ne peut la comprendre, d’autant que le lien qu’elle vit avec son père, très solide, très fort, est assez unique en son genre.

Une fois chez les Cook, Eva arrête soudainement son ami dans sa lancée. Prise d’une pulsion, et parce qu’elle y a songé toute la soirée (et même avant !), la jeune femme vient directement l’embrasser, le cœur battant, craignant tout de même qu’il la repousse. Cela la surprendrait mais, en même temps, Eva est si peu sûre d’elle qu’elle ne peut clairement pas s’empêcher de douter. Heureusement, Devon répond sans tarder à son baiser, qui devient rapidement, les secondes défilant, assez sensuel, voire même torride. Il faut dire que la jeune femme a l’impression que le cours de boxe qu’il lui a donné date d’une éternité, et qu’elle est clairement… en manque. Il n’y a pas d’autres mots. Encore une fois, ce n’est pas l’attitude qu’elle devrait avoir avec lui, et ce n’est pas ce qu’ils devraient faire en tant qu’amis, mais Eva ne se pose plus la question depuis un moment maintenant, ayant définitivement pris le parti de profiter du moment présent, sans se poser une quantité de questions. Après tout, comme elle le lui a dit la fois passée, ils ne font rien de mal, alors pourquoi se torturer ?

Essayant de gagner en assurance, après que le baiser ait eu lieu, Eva rappelle à Devon les conditions de leur pari. Très clairement, il lui répond qu’il peut répondre à tous ses désirs si ce sont des « trucs » comme ça qu’elle compte lui demander. Prenant son courage à deux mains, sentant encore et toujours son cœur tambouriner dans sa poitrine, Eva lui propose, donc, d’aller dans sa chambre.

La jeune femme est consciente d’être très directe, mais n’a pas envie de perdre de temps. Elle a envie d’être proche de Devon, de le sentir contre elle à nouveau, elle a besoin de cette intimité qui l’a comblée d’ores et déjà auparavant. Et puis, pour elle, c’est aussi un moyen de se faire pardonner quelque part. Alors, elle ne lui laisse pas le temps de répondre, et soulève sa robe légèrement pour s’engager dans les escaliers, les joues rougies par cette initiative qui ne lui ressemble pas, et qui la rend, en même temps, très nerveuse.

Même si son ami ne lui répond pas, elle l’entend la suivre. Une fois à l’étage, elle se met légèrement de biais, de sorte à laisser Devon ouvrir lui-même la porte de sa chambre. La photographe passe à l’intérieur, il fait sombre, mais ses yeux sont plus ou moins déjà habitués à l’obscurité, et elle parvient à capter le regard de Devon, qui cherchait visiblement le sien.

Le cœur serré, Eva attend une réaction de sa part, un geste, en fait, qui ne tarde pas à arriver, puisque, très vite, ses yeux dérivent sur ses lèvres, et qu’il s’empresse de venir les embrasser. Aussitôt, Eva répond à son initiative, en se pressant contre lui, et en donnant une impulsion plus que charnelle au baiser, puisque sa langue vient sans tarder cueillir la sienne. Le cœur complètement en bouillie, Eva prend de plus en plus conscience de ce qui se passe entre eux deux et, surtout, de ce qui pourrait se passer ensuite… Elle essaie pour autant de rester calme, et de ne pas paniquer. Avec Devon, de toute manière, elle se sent en sécurité.

Il n’est désormais plus question de revenir sur cette mésaventure qui aurait pu gâcher leur soirée. Tout cela est derrière eux maintenant et Eva fait son possible pour ne pas songer à tout ça, et aussi à son père, qui doit attendre son retour. Pourtant, il y a de fortes chances pour qu’il l’interroge le lendemain matin, voire même qu’il lui fasse des reproches, mais Eva préfère remettre ce stress à demain. En parler sur l’instant, ça n’aurait aucune utilité, et ce n’est pas de cette manière que la photographe envisage de passer le reste de la nuit en compagnie de Devon. D’ailleurs, après un baiser qui en dit long sur ses intentions, Eva se montre même plus directe, en évoquant avec lui le pari qu’il a perdu. Bien qu’elle semble redoubler soudainement d’assurance, la jeune femme est particulièrement nerveuse. Elle parvient juste à bien le cacher et, histoire de ne pas être envahie par les doutes, ou par la peur, se décide à prendre les devants une nouvelle fois, en empruntant les escaliers, de sorte à se rendre dans la chambre de son camarade.

Une fois devant la porte, ce dernier reprend les devants, et, ensemble, ils se faufilent à l’intérieur. La pièce est plongée dans l’obscurité, mais ils parviennent à se voir plus ou moins l’un et l’autre, notamment grâce aux réverbères de la rue dont la lumière s’infiltre à travers les rideaux.

Sans plus tarder, Devon, qui semble avoir très bien compris où Eva souhaitait en venir, se retourne, et cherche à capter son regard. Eva, de suite, relève les yeux dans sa direction et, très vite, son ami vient prendre ses lèvres. Aussitôt, particulièrement réceptive, la « brune » vient se blottir contre lui, en partageant le baiser avec un désir qu’elle ne cherche absolument pas à réprimer. Très vite, son cœur se resserre, et ses sens sont en ébullition. Pour tout dire, elle est assez nerveuse, surtout quand elle songe à la suite des évènements, mais fait son maximum pour se détendre, d’autant qu’elle est consciente qu’avec Devon, elle ne risque absolument rien.

Le baiser prend fin naturellement et Eva en profite pour prendre une profonde inspiration, et essayer de se calmer un peu. Seulement, c’est peine perdue, puisque les lèvres chaudes de Devon viennent se poser sur sa joue, son cou, puis son oreille, ce qui a le don de l’électriser totalement. Son souffle devient soudainement plus court, tandis qu’elle sent les doigts de Devon s’affairer dans son dos, sans doute pour chercher comment lui retirer sa robe. Les joues de la jeune femme s’empourprent aussitôt, d’autant que sous son vêtement, elle ne porte quasiment rien. La configuration de sa robe et plus spécialement du décolleté ne lui permettait pas, en effet, de porter un soutien-gorge.

Pour autant, parce qu’elle ne souhaite absolument pas faire marche arrière, Eva lui donne une indication, d’une toute petite voix, à son oreille, le cœur serré :

La fermeture éclair est entre mes reins…

Troublée, Eva déglutit discrètement, en sentant ses joues s’empourprer d’un coup. Cette fois, l’alcool ne coule pas à flots dans ses veines et, fatalement, elle se sent plus nerveuse ! Néanmoins, elle en a malgré tout très envie…

Eva fait tout pour masquer sa nervosité, et décide clairement de prendre les devants, plusieurs fois, pour faire penser à Devon qu’elle est parfaitement sûre d’elle et de ses choix. En fait, elle a très envie qu’ils soient de nouveau proches l’un de l’autre, et même intimes, pour tout dire. Seulement, elle est tout de même intimidée par tout ça, d’autant que l’alcool ne rentre plus en ligne de compte, et ne lui donne plus l’assurance qu’elle avait la fois passée. Pour cette raison, il faut donc qu’elle prenne sur elle, et ça ne manque pas de faire battre son cœur à vive allure. Cela dit, elle fait de son mieux pour ne rien laisser paraître et, d’ailleurs, quand son ami vient l’embrasser, elle répond aussitôt à ce baiser avec un évident désir, se collant à sa silhouette par la même occasion.

Ses mains atterrissent autour du cou de l’étudiant, tandis que ce dernier fait glisser ses lèvres le long de sa joue, de son cou, pour atteindre ensuite son oreille. Eva sent alors ses deux mains tâtonner sur sa robe, signe qu’il cherche à la lui retirer, certainement. Le cœur serré, et en vrac, l’étudiante reprend fébrilement la parole, pour lui indiquer, d’une petite voix, comment procéder.

Dans son dos, Eva sent que Devon a trouvé la fermeture en question mais, plutôt que de la faire glisser, il s’écarte, enfin juste suffisamment pour pouvoir la regarder. Les joues rougies, elle pose son regard dans le sien malgré la gêne, et ne manque pas d’être surprise quand il l’interroge. A-t-il un doute ? N’est-elle pas assez entreprenante ? Une fois encore, elle s’inquiète de ne pas être à la hauteur. Cela dit, elle acquiesce tout de même vivement par la suite, essentiellement pour le rassurer.

Oui, oui, ça va…!

Dit-elle ensuite, le souffle court. Et puis, parce que la nervosité la pousse à parler, elle finit par reprendre la parole. C’est plus fort qu’elle. Son cœur, qui bât extrêmement vite dans sa poitrine, semble se comprimer au fur et à mesure qu’elle s’exprime.

C’est juste que je porte pas, enfin… sous ma robe, je… je porte pas grand-chose.

Dans ce genre de moments, quand elle bafouille, Eva se trouve terriblement niaise, et stupide. Du coup, ses joues s’empourprent encore un peu plus, et, à voix haute, elle s’emmêle un peu les pinceaux.

Mais continue… ! T… T’arrêtes pas.

Violemment, elle finit par se mordre la lèvre inférieure, histoire de la boucler pour de bon XD

Eva est particulièrement nerveuse mais tâche de ne pas le montrer. Seulement, quand Devon l’interroge, tous ses doutes, et toutes ses craintes, remontent soudainement à la surface. Elle aurait pu se contenter de dire quelques mots pour le rassurer, et attendre qu’il reprenne mais… non ! La nervosité la pousse à parler, à en rajouter une couche, puis une autre ! En prime, elle en arrive à bafouiller. Si, jusqu’à maintenant, elle était plutôt bien parvenue à camoufler son stress, maintenant, autant dire que c’est un bel échec. Résultat, elle s’en veut davantage, et son cœur bât à vive allure dans sa poitrine, alors qu’elle attend une réaction de Devon. Elle a peur de le décevoir, de ne pas être à la hauteur ! Tout ça, c’est très impressionnant, pour elle. Et s’il la repoussait ? Heureusement, quand il reprend la parole, ce n’est pas pour lui dire quelque chose de méchant, au contraire. Il la rassure une fois encore, en lui précisant que si ça ne va pas, elle peut le lui dire, à tout moment. Aussitôt, la jeune femme, intimidée toujours, acquiesce en le regardant dans les yeux.

D’accord.

Je te le promets.

Souffle-t-elle ensuite, touchée par l’attention qu’il lui porte, et par le geste qu’il a eu envers elle, très doux, très tendre, lorsqu’il lui a caressé la joue. Il passe cependant à autre chose, en reposant ses mains sur sa robe, et plus précisément sur sa fermeture éclair. Alors qu’il lui demande de ne pas s’inquiéter, Eva sent la fermeture glisser, et le vêtement se détendre. Son petit cœur a un raté quand il tombe à ses pieds, et qu’elle se dévoile dans son plus simple appareil, ou presque. Seule une culotte en satin noir la couvre encore, dotée d’un nœud ravissant à la hanche droite.

Lorsqu’elle relève la tête en direction de Devon, et qu’elle sent son regard sur sa silhouette, Eva est secouée par un vif frisson. Bouche bée, le cœur lourd, elle attend une réaction de sa part et entend son « wow » qui ne peut que la rassurer en un sens. Elle parvient même à esquisser, d’ailleurs, un petit sourire troublé.

Heureusement, le regard de Devon ne se fait pas plus longtemps inquisiteur, et son ami revient à la charge, en se positionnant contre elle, en embrassant son oreille, à nouveau, puis son cou, et enfin son épaule. Enivrée par sa main qui se crispe sur sa taille désormais nue, Eva se mord la lèvre inférieure, et fait glisser les siennes sur le torse de son ami. Lorsqu’elle bute contre un des boutons de sa chemise, Eva prend son courage à deux mains et, les joues rougies, le fait sauter, avant de passer à l’autre ensuite. Petit à petit, fatalement, elle dévoile le torse de son ami qu’elle ose venir timidement embrasser, fermant même les yeux un instant, pour profiter pleinement de l’odeur de sa peau.

Eva était parvenue à camoufler sa nervosité mais là, elle ressort, et pas qu’un peu ! Devon ne peut définitivement pas passer à côté… ! Du coup, la jeune femme se sent coupable et craint un instant qu’il décide de tout arrêter. Il n’en est, heureusement, rien, et la photographe lui promet, tout de même, de l’avertir si ça ne va pas. C’est gentil de sa part, d’ailleurs, de lui laisser cette opportunité. Et puis, par la suite, l’étudiant se décide à reprendre sans trop tarder les commandes. Il la débarrasse, en effet, enfin, de sa robe, qui finit par atterrir à ses pieds. Naturellement, Eva sent une vague de stress l’envahir à nouveau ! Il faut dire qu’elle se retrouve dans une « tenue » assez déstabilisante… Qui plus est, Devon pose rapidement son regard sur sa silhouette, et la détaille sans grande discrétion…

Heureusement, il n’a pas une mauvaise réaction, bien au contraire, ce qui permet à Eva de se détendre à nouveau. Enfin, « détendre » est un bien grand mot, disons qu’elle se sent un peu mieux, d’autant qu’il ne balade pas son regard plus longtemps sur elle, puisqu’il se décide à reprendre les commandes. En effet, il revient embrasser son oreille, puis laisse ses lèvres descendre jusqu’à son cou, en terminant leur course sur son épaule. Toute fébrile, Eva cherche où placer ses propres mains et les fait finalement atterrir sur le torse de son ami. Prenant elle-aussi les devants, elle ose faire sauter les boutons de sa chemise un à un et, quand le tissu s’ouvre sur son torse, Eva se penche alors pour se mettre à l’embrasser timidement (a)

Pour finir, c’est lui qui se charge de retirer le dernier bouton de sa chemise, et de retirer son vêtement. Il atterrit on-ne-sait-où, tandis qu’Eva continue d’embrasser ses pectoraux, les joues rougies par toutes les émotions qui la traversent. Dans son dos, elle sent les mains de Devon caresser sa peau, et se sent brûlante à son contact. Elle finit même par soupirer légèrement, soupir qui s’écrase fatalement sur le torse de son camarade.

En relevant les yeux, Eva cherche alors les lèvres de son ami, qu’elle ne tarde pas à trouver, et à embrasser sensuellement. Là, elle laisse de nouveau ses mains passer autour de son cou et vient se presser contre sa silhouette, laissant ses seins s’écraser contre son torse bien fait. Cette sensation délicieuse a le don de l’apaiser et de l’exciter en même temps. Autant dire que ce paradoxe est absolument renversant… Et puis, Eva, prise d’une nouvelle pulsion, vient sucer la langue de son ami, longuement, regagnant petit à petit en assurance.

Eva est forcément nerveuse. Quand il y avait eu ce rapprochement, entre eux deux, l'alcool l'avait énormément aidée ! Là, il n'en est rien. Et puis, elle est consciente que les choses entre eux deux peuvent aller très loin… Du coup, elle est en stesss et si elle parvient à le cacher au départ, ça devient rapidement très difficile, et très périlleux, surtout quand il l'interroge. Elle se met à bafouiller et, du coup, n'est plus franchement crédible. Heureusement, face à elle, le jeune homme se montre une fois de plus très prévenant, très rassurant, lui faisant comprendre que si ça ne va pas, elle peut tout à fait le lui dire, et à n'importe quel moment. Du coup, Eva acquiesce, et lui promet même de le faire. Si elle panique, elle n'hésitera pas, d'autant que Devon lui a toujours semblé être quelqu'un de particulièrement compréhensif. Il ne veut que son bien, elle le sait pertinemment.

Bien que son camarade l'ait souvent rassurée sur son physique, Eva se sent néanmoins très fragile quand il la dénude déjà presque complètement. Heureusement, il se montre toujours adorable avec elle, et ne laisse pas trop longtemps ses yeux se balader sur sa silhouette. Du coup, l'étudiante n'a pas le temps de se sentir totalement et complètement gênée. Il revient en effet très vite à la charge, en embrassant son cou, et cette fois, en descendant jusqu'à son épaule. Toute frissonnante, Eva prend à son tour une initiative, en défaisant un bouton de sa chemise, puis un second. Pour finir, Devon s'en débarrasse très rapidement et l'étudiante, elle, se permet de venir embrasser tendrement son torse, le cœur de plus en plus en vrac. Troublée par les caresses lentes et agréables qu'il lui procure dans son dos, la jeune femme laisse un soupir s'échapper. Fatalement, son souffle se répand sur la peau de son camarade, avant qu'elle ne recule, pour chercher à capter brièvement son regard et, surtout, pour reprendre ses lèvres.

En même temps qu'elle l'embrasse, Eva vient enrouler ses bras autour de son cou, et presse sa poitrine contre son torse. Cette sensation est terriblement enivrante. D'un coup, elle a d'ailleurs nettement plus chaud. Traversée par des émotions intenses, la jeune femme n'hésite pas à venir sucer la langue de son camarade qui réagit au quart de tour, en laissant échapper un souffle de plaisir. Souffle qui fait également frémir la jeune femme. Petit à petit, la nervosité s'envole, mais le nœud au creux de son ventre ne disparaît pas. Il se transforme en une sorte de boule de chaleur, traduisant certainement l'excitation qui la dépasse peu à peu.

Les mains de Devon, dans son dos, se crispent. L'étreinte devient plus ferme, et cela ne calme pas les ardeurs d'Eva. Elle prolonge le baiser avec fougue, en se collant toujours autant qu'elle le peut à Devon. Une des mains de ce dernier, très baladeuse, vient glisser jusqu'à ses fesses, toujours recouvertes par sa petite culotte en satin noir. Eva se sent immédiatement très troublée mais aussi constamment plus excitée. Il lui fait énormément d'effet…! Elle donne d'ailleurs une nouvelle impulsion fougueuse au baiser, souhaitant en profiter à fond, jusqu'à ce que le souffle finisse par leur manquer.

Les sentiments d'Eva se confondent à cet instant précis. Entre l'envie et la nervosité, son cœur balance, et elle n'arrive plus à garder cette assurance qu'elle était parvenue à feinter jusqu'alors. Devon s'en rend d'ailleurs rapidement compte…! Mais, pour l'étudiante, il est hors de question de faire marche arrière à présent. Elle se laisse, donc, déshabiller, le cœur en vrac, les joues rougissantes. Le regard que pose son ami sur elle est, évidemment, très flatteur, mais aussi très déstabilisant pour une jeune fille comme elle, si peu sûre d'elle. Heureusement, rapidement, il reprend les choses au même endroit qu'il les avait laissées.

Ses lèvres, chaudes, douces, viennent se promener sur sa peau, de son oreille à son cou, de son cou à son épaule. La peau de la jeune femme frissonne, mais Eva ne compte pas rester immobile, inactive, de son côté. Elle s'occupe donc rapidement de défaire sa chemise, dont Devon se débarrasse bien vite ensuite. Redécouvrant son torse, sa musculature, la jeune femme se penche, pour embrasser son torse. Sous ses lèvres, elle sent d'ailleurs le cœur de son camarade battre à très vive allure. Ça l'encourage, la rassure, quant à ses gestes. En sentant ceux de Devon dans son dos, Eva laisse échapper un souffle, qui se propage sur sa peau, puis relève la tête. Leurs regards se croisent, un instant, puis la "brune" vient reprendre ses lèvres, sans aucune forme d'hésitation. Petit à petit, elle est en train de se détendre, au fur et à mesure que l'excitation prend le pas sur le reste.

Eva se presse alors contre lui, faisant s'écrasant sa poitrine, brûlante, contre son torse, tout aussi chaud. Cette position est particulièrement enivrante, et le baiser devient fatalement plus charnel à ce contact, d'autant que la jeune femme se permet de venir, très sensuellement, sucer sa langue, un instant. La réaction de Devon ne se fait pas attendre. Encore une fois, Eva est contente d'elle, rassurée. Elle a besoin de savoir qu'elle s'y prend bien, qu'il aime ça. Son but premier n'est pas, en effet, de prendre du plaisir…! Non, sa priorité, c'est de lui en donner un maximum. Alors, quand elle sent ses mains se crisper sur elle, la jeune femme pense forcément être sur la bonne voie. Baladeuses, ces mêmes mains finissent d'ailleurs sur ses fesses, par-dessus son sous-vêtement en satin. Rougissante, Eva donne une nouvelle impulsion passionnée à ce baiser, excitée par la manière qu'il a de la toucher.

A contre cœur, clairement, leurs lèvres sont obligées de se séparer. Comme Devon, Eva rouvre les yeux, et le fixe un instant, le cœur complètement en bouillie. Les mains de son camarade remontent alors jusqu'à ses hanches, et la pousse en arrière. En tournant légèrement la tête vers ce qui l'attend dans son dos, la blonde comprend aisément qu'il veut l'inciter à se mettre sur le lit, ce qu'elle fait, évidemment, docilement.

Lorsqu'elle se retrouve assise dessus, Eva pose ses mains sur les hanches de Devon, pour l'arrêter, et l'inciter à rester debout devant elle. A nouveau, elle relève la tête, pour échanger un regard avec lui. Ses mains glissent un instant sur son torse, en direction de ses pectoraux qu'elle caresse sensiblement, avant de les faire redescendre en sens inverse. Elles passent sur son ventre, puis s'arrête sur la ceinture qu'il porte. Les joues brûlantes, le cœur serré, Eva se mord timidement la lèvre inférieure, tout en défaisant la boucle de celle-ci, en s'apprêtant ensuite à défaire le bouton de son pantalon, et à en faire glisser la fermeture éclair ensuite.

Eva n'a jamais été une personne très sûre d'elle, tout spécialement dans ce domaine dans lequel elle a véritablement l'impression de tout découvrir. Et puis, pour tout dire, elle n'avait jamais pensé un jour passer ce cap avec un homme. Depuis qu'ils s'étaient rapprochés, Devon et elle, tout avait pourtant basculé. Désormais, elle souhaite réellement être intime avec lui, et le lui a fait comprendre dès qu'ils sont entrés dans la maison. Les choses, par la suite, se sont soudainement accélérées.

Débarrassée de sa robe, et lui de sa chemise, Eva et Devon partagent alors un baiser des plus torrides, et des plus sensuels, dans la chambre de ce dernier. Se collant à la silhouette de son ami, la jeune femme se délecte des sensations ressenties, de sa poitrine contre son torse. Elle frissonne de tout son être, sent son rythme cardiaque s'accélérer véritablement. Paradoxalement, elle a aussi de plus en plus chaud d'ailleurs. Mais, toujours dans le but de donner du plaisir à Devon, elle ne reste jamais inactive, et vient sucer sa langue d'une manière assez coquine, durant le baiser, ne manquant pas de remarquer au passage que c'est quelque chose qui semble beaucoup lui plaire… Durant ce rapprochement, les mains de son ami glissent alors jusqu'à ses fesses, qu'il connaît déjà, mais qu'il se permet de redécouvrir, en les caressant par-dessus son unique vêtement. La "brune", toute fébrile, ne manque pas de se sentir rougir, et même encore davantage quand le baiser prend fin, et qu'il repose ses mains sur ses hanches, pour passer à une autre étape, et la conduire jusqu'au lit.

Une fois assise dessus, Eva retient Devon pour l'empêcher de faire de même et, le cœur en bouillie, se décide à agir un peu plus franchement. D'abord, elle vient lentement caresser son torse, comme pour introduire ce qu'elle va faire ensuite, et peut-être se donner un peu de courage…? Par la suite, ses deux mains se posent sur son pantalon, et commencent à en défaire la ceinture, puis le bouton et, enfin, la fermeture éclair. Devant son boxer, Eva sent son cœur avoir un léger raté. Elle se mord la lèvre inférieure timidement, tandis que le jeune homme, de son côté, décide de se débarrasser carrément du pantalon en question. Déposé sur le sol, il vient donc rejoindre les autres vêtements.

Toute perturbée, et un peu déstabilisée, Eva relève les yeux en direction de l'étudiant, ne lui cachant pas ses joues rougies, et par sa réserve, et par son excitation. Baissant de nouveau les yeux, Eva ne peut que regarder ce qu'elle a juste en face d'elle. Prenant toujours sur elle et sur ses appréhensions, elle ose reposer ses mains sur lui, d'abord sur ses hanches, pour les faire ensuite passer sur ses fesses, bien faites, bien musclées. Ne montrant pas son hésitation, elle les fait finalement glisser sur le devant de son boxer, pour commencer à le toucher, à le caresser doucement, lentement, en relevant déjà les yeux au bout de quelques caresses, pour observer sa réaction.

En venant chez Devon, Eva avait bel et bien une idée en tête. Elle ne tarde d'ailleurs pas à lui en faire part, d'une manière tout à fait implicite. Son ami semble savoir où elle veut en venir et, très rapidement, ils arrivent dans sa chambre. Si elle avait profité davantage de leur pari, elle aurait pu lui demander certaines choses, mais sur le moment, l'étudiante n'y pense même pas et puis, ça n'est pas tout à fait son genre. Le style "dominatrice", ce n'est pas franchement sa tasse de thé, ce serait plutôt tout l'inverse pour tout dire. D'ailleurs, elle se laisse faire quand Dev' la déshabille, bien que ça la fasse rougir, et pas qu'un peu. Cela dit, par la suite, tout s'enchaîne très vite, et lorsqu'ils se rapprochent, la jeune femme oublie un peu ses doutes. Il faut dire que l'excitation est telle que cela l'empêche de trop stresser. A son tour, même, elle déshabille son camarade et, après un baiser des plus passionnés, ce dernier finit par la pousser à s'asseoir sur le lit, ce qu'elle fait encore une fois très docilement d'ailleurs.

Seulement, elle décide de prendre les choses un peu en main, à son tour, et lui fait comprendre qu'elle veut qu'il reste debout. Une fois cela fait, la jeune femme passe ses mains sur son torse, puis commence à le déshabiller. Ils seront, de la sorte à "égalité". Du coup, Devon l'aide en ce sens, puis Eva reprend une fois de plus les devants. Elle n'est pas très sûre d'elle, mais elle tient clairement à lui faire plaisir, et puis, il sait la rassurer, en un regard, en un soupir…

Alors, elle se laisse aller. Ses mains glissent sur ses fesses, qu'elle redécouvre non sans un certain plaisir. Elles sont fermes, musclées. On devine clairement qu'il fait beaucoup de sport, rien qu'en le touchant. Et puis, plus coquine encore, mais toujours très hésitante, Eva passe ses mains sur le devant de son boxer et, par-dessus le tissu, se met doucement et lentement à le caresser. Elle est troublée, mais elle agit quand même. Elle espère lui faire du bien. Elle espère le combler. Dans ses gestes, la jeune femme n'est pas brusque, au contraire. Elle prend son temps, se délecte de chaque instant. Ne pas se précipiter lui permet de calmer ses inquiétudes, de se rassurer elle-même.

Timidement, elle relève les yeux dans sa direction, et esquisse un sourire quand il se met à gémir franchement. C'est bon signe (a) Alors, elle continue, et se montre plus insistante dans ses gestes. Sa paume se pose carrément par-dessus sa virilité, et y exerce une légère pression. A cet instant, Eva sent clairement son membre durcir sous ses caresses. A nouveau, Eva rougit, mais ne s'arrête pas, au contraire. Cette expression de son plaisir la comble, et elle n'hésite pas à continuer ses mouvements, baissant à nouveau les yeux pour pouvoir regarder ce qu'elle est en train de faire et, aussi, et surtout, sa virilité déformer de plus en plus son boxer. Cela l'excite, l'émoustille et, inconsciemment, l'étudiante croise les jambes, pour les serrer fermement l'une contre l'autre.