2 heures 42 du matin. Juliet ne s'est jamais autant détestée que ce soir. Elle se déteste comme elle déteste Myriam d'être dans le même état. Elle se déteste comme elle déteste Max et son silence absurde. Elle se hait d'être venue ici ce soir. Pourquoi est-elle venue au Live, seule ? Pour boire ? Pas spécialement. Si c'était juste pour ça, le premier bar aurait suffit. Même, rester chez elle aurait suffit. Là bas, ce n'est pas l'alcool qui manque. Et puis, pour une fois, elle aurait partagé un moment privilégié avec sa mère. Mais non, il lui fallait un lieu comme le Live. Un endroit où la musique joue tellement fort qu'elle n'entend rien d'autre, où la lumière l'aveugle tellement qu'elle ferme les yeux ignorant tout le reste, où elle ne connait pas grand monde qui puisse l'y juger. Sur la piste de danse, elle se déhanche comme si rien d'autre n'existait, comme si elle était seule au monde. Elle laisse les hommes l'approcher, danser contre elle, même si elle trouve ça tout sauf agréable. Elle n'aime pas qu'un homme se frotte à elle, de manière aussi suggestive. Elle n'est pas à l'aise, mais elle reste, parce qu'elle a l'impression de n'avoir rien qui puisse la sortir de là. Aucune motivation. Bon, il y a aussi un paramètre très simple : les six mojitos qu'elle a avalé depuis le début de la soirée et son ventre vide de toute nourriture. A part les rondelles de citron vert servies sur le bord des verres à cocktails, elle n'a rien mangé. Elle n'est pas complètement saoule. Elle est toujours consciente, mais elle est une autre personne.

Trébuchant sur le pied d'un inconnu, elle réalise qu'elle ne tient plus vraiment sur ses pieds. Elle peine à se relever et se traîne, bousculée par la foule qu'elle traverse. Le sol semble tanguer sous ses pieds. Franchement, qu'est-ce que les alcooliques peuvent bien trouver d'amusant ou de bénéfique à se sentir aussi instable ? Elle grimace, l'impression qu'elle ne va jamais atteindre le bar. Ses jambes l'y emmènent sans même qu'elle ne s'en rende compte. Elle se demande même comment elle s'y est rendue lorsqu'elle y est. Elle prend un tabouret libre et pose les deux coudes sur le comptoir avant de poser son menton dessus. Elle bat des cils, comme pour séduire le serveur, comme elle l'a fait avec les précédents pour ses précédentes consommations.

« Je vais prendre uuuuuuunnnn.....»

Commence-t-elle en tenant la note. Elle n'est pas hésitante, elle ne trouve juste pas ses mots. Il lui faut quelques secondes avant de trouver comment s'appelle ce liquide transparent.

«....verre d'eau. Merciiiii. »

Lâche-t-elle, d'une voix bien alcoolisée. A s'entendre, elle a l'impression de parler avec des patates chaudes dans la bouche. Son menton ripe sur ses mains. Elle se sent ridicule. Pourquoi est-elle comme ça ? Elle regrette d'être aussi pathétique. Combien de fois a-t-elle fait la leçon à Myriam ? Aujourd'hui, elle fait exactement comme elle. Telle mère, telle fille....Elle appuie son front sur ses paumes de main, fermant les yeux un instant, respirant le plus calmement possible. Elle ne veut pas finir comme sa mère...

Ce soir, Devon était de service. L’étudiant se plait de plus en plus dans son job, principalement parce que ça l’occupe et qu’il cherche à s’évader tout simplement. Les examens qui approchent l’angoissent, la drogue qu’il prend le « soigne » à ce propos mais Devon sait que ce n’est que temporaire, il ne peut pas finir comme un déchet. Il a beaucoup trop d’ambition pour ça mais Devon a l’impression que tout est en train de sombrer autour de lui. Il s’interroge énormément sur son couple, sur le trio qu’il forme avec Eva et Lily. Tout semble lui échapper lorsqu’il est un brin lucide. Comme ce soir par exemple, où il rêverait de se fumer quelque chose qui puisse le détendre. A son taf, ça lui arrive souvent. Probablement pour se détendre, pour ne pas être sur les nerfs, excités. Il craint certains effets des autres drogues, pourtant, il en prend tout de même… ! Au Live, la soirée prend une tournure de malade, comme bien souvent. Les gens sont complètement saouls, parfois, il faut savoir en gérer quelques uns. Et puis, les shows des stripteaseuses rendent certains hommes complètement dingues aussi. C’est toujours aussi Caliente dans le coin, en somme.

Derrière son comptoir, le jeune homme se dépêche de servir les nombreux clients. Devon a toujours été très efficace, et pourtant, il n’avait aucune expérience dans le métier auparavant. On peut dire qu’il s’y prend bien, qu’il s’applique ! La soirée passe de plus en plus vite et ça l’arrange. Il est plus de deux heures du matin. Le jeune homme prend une petite pause pour se griller une cigarette avant de revenir et reprendre du service. Presque une heure passe avant qu’un visage qui lui est « familier » ou presque attire son attention. Une jeune femme complètement saoule lui commande un verre d’eau. Elle a beau battre des cils, son air complètement saoul casse tout le charme XD Devon arque un sourcil avant de reprendre la parole :

Juliet ? C’est moi Devon, le mec de l’arrêt de bus, tu te rappelles ?

Demande le jeune homme dans un léger sourire. Il ne pense pas qu’à son stade le verre d’eau soit vraiment une bonne chose, en général, ça fait vomir mais le jeune homme ne sait pas comment elle tient l’alcool. Il finit d’ailleurs par lui demander :

T’as l’air complètement… out, tu veux pas un verre de soda plutôt ? J’aimerais pas que tu vomisses sur le bar x)

Il est beaucoup plus bavard, dans son domaine. Ce n’est pas la première fois qu’il a affaire à des jeunes femmes saoules. Et puis, la dernière fois il l’a trouvée sympathique alors il préfère se la jouer plus « protecteur », puisqu’elle semble ne pas être dans son assiette.

Toujours consciente, elle réalise peu à peu qu'elle perd pied. Elle se sent ralentie, incapable de réfléchir, d'avoir une pensée sensée. C'est peut-être pour ça que les gens boivent : pour arrêter de réfléchir. Alors oui, c'est bien cool de pouvoir oublier les problèmes pendant un moment, mais en attendant, son estomac pas du tout habitué à l'assaut de boissons alcoolisées commence à faire des siennes. Et c'est pour ça qu'elle se rend au bar. Elle est incapable de manger ou boire quoi que ce soit d'autre. Cette simple idée lui donne un haut le coeur. Et débutante qu'elle est dans le joli monde des cuites, elle pense qu'un verre d'eau peut lui faire du bien. C'est ce qu'elle demande, tant bien que mal au serveur qui se penche pour prendre sa commande. Sur le coup, elle ne le reconnait pas. Elle ne reconnaîtrait pas sa propre mère, dans l'état qu'elle est...Mais apparemment, c'est quelqu'un qu'elle connait puisqu'il l'appelle par son prénom. Il ajoute même la manière dont ils se sont rencontrés, histoire de lui rafraîchir la mémoire. C'était il y a quelques jours. Elle sourit, comme une débile, contente de voir quelqu'un qu'elle 'connait' ici.

« Ooooooh Devoooooon. Je me souviens de toi ! »

Affirme-t-elle comme si ses neurones s'étaient reconnectés d'un coup. Elle grimace quand le serveur lui rappelle à quel point elle a l'air loin. Elle sait. Son corps lui rappelle chaque seconde qui passe. Visiblement connaisseur en matière de cuite, il lui propose un soda, plutôt qu'un verre d'eau. Elle, elle n'y connait rien. Mais s'il pense qu'un soda lui fera plus de bien qu'un verre d'eau, il doit savoir de quoi il parle.

« Je veux pas vomir...Je vais prendre un soda. »

Elle parle très lentement mais en haussant la voix parce qu'elle-même ne s'entend pas avec la musique. Elle est vraiment mal. Le son de la musique résonne dans son crâne. Relevant les yeux vers Devon, elle se sent encore plus idiote d'être là, dans cet état, devant lui. Si seulement il ne la 'connaissait' pas, ça irait encore, mais bon...Là, elle se sent mal d'être dans cet état. Tellement, qu'elle se sent obligée de se justifier.

« Tu crois que je suis bourrée ? Parce que je crois que oui...Je sais pas, c'est la première fois... »

Devon est en train de finir une commande lorsqu’il se retourne vers la salle et qu’il remarque une jeune femme débarqué vers le comptoir. Elle a l’air pourtant vachement saoule, à en galérer pour venir. Sur l’instant, il ne la reconnait pas. C’est seulement en l’entendant l’intercepter et que leurs regards se croisent que Devon en vient à la resituer dans un contexte tout à fait différent que le Live. La demoiselle tente de lui commander un verre d’eau mais met bien du temps à s’exprimer. Devon est d’autant plus attentif. Il arbore un sourire en se rappelant d’elle, Juliet. La fille avec qui il a eu une conversation à l’arrêt de bus de Milwaukee. Devon en garde un relativement bon souvenir en somme et finit par lui rafraîchir la mémoire puisque Juliet ne semble pas l’avoir relevé. Il arbore un léger sourire en l’a voyant avoir une illumination d’un coup d’un seul. Cette vue lui arrache malgré tout un sourire beaucoup plus grand.

ça me rassure !

Répond Dev’ dans un sourire, Devon lui conseille tout de même de prendre autre chose que de l’eau. Pour ce qu’il en a vu, ce n’est pas une bonne idée pour elle de consommer une pareille boisson, en général, elle provoque le vomissement. Ce n’est guère classe mais vaut mieux prévenir que guérir, right ? Il se penche d’avantage pour l’écouter lui répondre, écouter ses conseils, puis lui demander un soda. Devon acquiesce, l’air entendu.

Je le fais tout de suite.

Souffle l’étudiant, en sortant un verre, puis une bouteille de coca pour lui en servir un. Il ne prend pas la peine de faire un ticket, il préfère le lui offrir. Après tout, ce n’est qu’une boisson sans alcool. Ça ne vaut pas grand-chose. En lui posant le verre devant elle, Devon se penche à nouveau pour l’écouter lui confier que c’est la première fois qu’elle se retrouve dans un état pareil.

Faut une première à tout, non… ? Enfin la question c’est surtout : qu’est ce qui t’as fais boire autant miss ? T’es accompagnée ?

Demande le jeune homme, en regardant autour d’elle, au cas où il aurait zappé quelqu’un ou quoi… mais la demoiselle semble bel et bien seule. Peut être que ses amies sont sur la piste ou quelque chose comme ça. Il attend sa réponse, en se servant un soda également.

Titubant jusqu'au bar, elle se rend compte de son ébriété seulement lorsqu'elle se retrouve assise. En effet, tout semble tourner autour d'elle et le son cogne dans ses tempes. Elle a l'impression d'avoir un barre qui lui appuie douloureusement sur le front. Et son ventre...Son ventre est menaçant. Elle a l'impression de cuire à l'intérieur. Une sensation affreusement désagréable. Pourquoi en est-elle là ? Si c'est ça que ressentent les alcooliques, alors elle ne comprendra jamais sa mère. Elle est vaccinée pour un moment contre l'alcool, elle regrette déjà son comportement de ce soir. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que demain matin, ça risque d'être encore pire. Elle n'a jamais connu la gueule de bois, et au réveil, elle risque de fortement regretter sa rencontre avec l'ennemie du lendemain de soirée.

Croiser Devon lui fait plaisir, même si elle met un moment avant de se souvenir de lui. Enfin, non, elle se souvient très bien de lui pour avoir passé trois quarts d'heure à attendre le même bus, mais elle a juste du mal à le voir assez nettement pour le reconnaître. Mais une fois que c'est bon, elle lui fait bien comprendre qu'elle sait qui il est et qu'en plus de ça, elle se souvient très bien de lui. La musique est très forte et Juliet s'entend à peine parler. Elle crie pour s'exprimer et même là, elle s'entend peu. Elle est à moitié sourde avec tout ce bruit. Et son mal de tête n'arrange absolument rien...Au moins, croiser quelqu'un qu'elle "connait", aura le mérite de dessaouler un peu, à défaut de se sentir encore plus pitoyable. Faut croire que c'est cette dernière sensation qui la pousse à reprendre conscience un peu plus vite. Comme si l'effet euphorisant de la boisson avait disparu d'un coup. Ou presque. Tellement qu'elle baisse un peu les yeux quand Devon lui apporte un coca et qu'en plus, il lui en fait cadeau. Elle se mord la lèvre, se sentant toute molle.

« Merci ! »

S'il n'y avait pas la musique, elle se serait contentée d'un murmure, mais là, elle est obligée d'hausser un peu la voix. Elle observe le verre un instant, prise d'un léger haut le coeur. L'idée même d'avaler quelque chose lui donne envie de vomir, mais c'est vrai que, psychologiquement, le verre de coca semble plus gérable d'un verre d'eau. Le coca, c'est frais, sucré...Il ne lui en faut pas beaucoup plus pour se lancer et prendre une gorgée qui semble tomber directement au fond de son estomac. Elle hausse les épaules, ça ne lui fait pas tant de mal que ça. Ça passe plutôt bien, même.

Elle sourit, gênée, en se grattant le cuir chevelu alors que Devon lui demande ce qui a pu la pousser à se mettre dans cet état et si elle est accompagner. Elle regarde ailleurs un instant, elle se sent stupide et encore plus si elle se met à lui raconter pour quelle raison - toute aussi stupide - elle est saoule ce soir. Elle secoue la tête de droite à gauche pour répondre à la seconde partie de sa question.

« Non, je suis toute seule. »

Crie-t-elle pour se faire entendre, avant de boire une nouvelle gorgée de son soda. En y réfléchissant bien, le fait qu'elle soit seule ce soir est aussi une raison pour laquelle elle a autant bu. Personne pour lui changer les idées que sa nouvelle amie la tequila, personne pour lui dire de se calmer en voyant qu'elle partait un peu loin. Personne pour veiller sur elle, finalement. Mais la vraie raison, c'est évidemment son histoire avec Max Stanford. Enfin. Histoire. Pour ce qu'il en reste. Cela fait plusieurs semaines qu'elle est sans nouvelles de lui, à croire qu'il a rompu sans même l'avoir prévenue...Elle ne peut s'empêcher d'être triste en y repensant. Elle hausse les épaules et grimace avant de lâcher le morceau, comme si elle essayait d'en rigoler alors qu'intérieurement, ça lui fait plus mal qu'autre chose de penser à ça.

« Je crois que je me suis fait larguée mais que je le sais pas encore ! »

Devon reconnait au bout d’un moment Juliet. Il est content de la voir malgré tout, elle semble particulièrement mal en point, du moins, très alcoolisée. Devon espère qu’elle ne se sentira pas mal… ! Ce serait dommage qu’elle soit malade au point d’en vomir. Pour se faire, il lui propose rapidement un soda à la place du verre d’eau qu’elle souhaite. Il choisit de lui offrir la boisson. Ça lui arrive que rarement et même s’ils ne sont pas amis, ça lui fait plaisir. Leurs regards se croisent, Devon dépose son verre devant elle. Il hoche la tête en guise de « de rien », lorsque la demoiselle le remercie. La musique est forte dans la boîte de nuit et le jeune homme doit se pencher pour entendre ce que la jeune femme lui dit. A son tour, il se sert un verre histoire de l’accompagner. Devon boit une gorgée de soda, regardant autour de lui, de peur qu’un client n’attende sur lui. Ce n’est pas le cas, heureusement car son regard se repose sur elle. Dev’ s’inquiète de savoir les raisons qui l’ont poussée à se mettre dans un pareil état. Ça semble être une première pour la jolie blonde. Ensuite, il cherche à savoir si elle est accompagnée. Juliet lui adresse un sourire gêné en lui apprenant que ce n’est pas le cas. Dev’ hausse les épaules, sans émettre de jugement.

Besoin de se changer les idées ?

Demande ensuite Devon, en l’observant. Il boit à nouveau une gorgée dans son verre, finit par prendre la commande de la jeune femme à côté d’elle. Un mojito. Bien rapide à faire, tandis que sa camarade en vient à lâcher le morceau quant aux raisons qui l’ont poussé à boire. Apparemment sa vie de couple ne l’épanouit pas, au point qu’elle se demande si elle s’est faite larguée. Ou du moins elle pense que c’est le cas. Bref, Dev’ l’observe, surpris.

Ah bon… ? Mais pourquoi ?

Souffle naturellement Devon, qui ,attend plus d’explications forcément, si l’envie lui prend bien évidemment de le faire.

Ça ne ressemble pas à Juliet de sortir seule. Ou plutôt, ça ne lui ressemblait pas avant. Depuis leur dispute avec Max, elle ne fait plus que ça. Au début, elle se contentait de balades en pleine nuit dans les rues peu éclairées de Great Falls pour chasser ses insomnies, ses questions sans réponses, ses regrets. Elle a plusieurs fois espéré y faire de mauvaises rencontres, par vengeance probablement. Mais rien de tout ça. La seule chose "mauvaise" qui lui soit arrivée, c'est de s'être fait accidentellement un shoot de cocaïne. De toute façon, il valait mieux que ce soit elle qui le prenne plutôt que Chad. C'est un peu comme si elle avait fait une bonne action, au fond. Quoi qu'il en soit, elle préfère garder les quelques souvenirs de cette soirée enfouis quelque part, en espérant les oublier. Vite. Et pour ça, elle pensait que l'alcool pourrait y faire quelque chose. Résultat : elle est à deux doigts d'être malade. Elle ne saurait dire combien de tequilas elle a ingéré ce soir. Elle sait juste qu'elle s'amusait bien jusqu'à ce qu'elle se sente partir un peu trop loin. Dès les premières gorgées de soda, elle se sent déjà un peu mieux.

« On va dire ça...! »

Répond-t-elle en haussant les épaules. Devon n'a pas tout à fait tort, mais pour Juliet, c'est un peu plus que se changer les idées qu'elle cherchait. Elle voulait juste...Elle ne sait pas ce qu'elle cherchait ! Oublier ! Perdre pieds ! Comprendre pourquoi il y a tant d'alcoolique qui s'accrochent à leur bouteille. Pourquoi c'est censé leur faire tant de bien...Bien qu'elle soit encore un peu saoule, elle se voit mal raconter les détails de sa vie à Devon. Ils ne sont pas amis. Discuter 45 minutes à un arrêt de bus ne fait même pas d'eux des 'copains', des 'potes'. Ils sont juste...des connaissances. Elle reste donc floue sur les raisons de sa cuite, pensant qu'il ne s'y intéresserait pas vraiment. C'est quand il demande pourquoi qu'elle se dit qu'il s'y intéresse peut-être, en fait.

« On s'est disputés, y'a genre...3 semaines. Et depuis, plus rien. Aucune nouvelles. Pour un truc tellement débile, en plus...»

Avoue-t-elle sans prendre conscience que n'importe qui autour d'elle peu l'entendre puisqu'elle crie pour couvrir le son de la musique. Mais dans l'état qu'elle est, peu importe qu'on sache ce qui lui arrive. Elle se fiche bien de qui peut la voir ou l'entendre. Elle se fou de tout.