Une soirée merveilleuse, voilà ce qu’elle a passé. Elle ne veut pas se l’avouer mais elle est complètement tombée sous le charme de cet homme. Peut-être devrait-on dire « tombée à nouveau sous la charme », car il y a de cela quelques années, ce bel apollon, son apollon, occupait son cœur. Mais aujourd’hui, bien des choses ont changées. Elle est devenue indépendante, et ne souhaite aucune attache. Trouver l’homme de sa vie ? Il n’y a pas un homme de sa vie, ils sont nombreux, et il est clair qu’elle ne compte pas se poser avec quelqu’un. Seulement, avec cet homme, elle se sent différente. Elle redevient l’adolescente qu’elle était même si elle est bien plus confiante. Ce qui la dérange ? C’est qu’elle semble attachée cette fois ci, elle ressent un besoin de lui plaire qu’elle n’avait jamais ressenti jusque-là, et ça, ce n’est pas agréable. La dépendance, ce n’est clairement pas son truc.

Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’agir en fonction de ses envies à lui. Durant ce merveilleux diner en tête-à-tête, elle n’a pas une seule fois parlé de son métier, sachant pertinemment que ça le refroidirait instantanément. Elle a choisi une robe chic, noire, cintrée, mettant en valeur ses jambes à l’aide de bas de couleur chair. Si elle avait choisi une de ses robes rouges ultra-décolletées et super courtes, il y a fort à parier pour que son cavalier se soit enfui en la voyant. En effet c’est un homme distingué, et c’est ça, entre autres, qui plait à Lexie. Souvent, les hommes qu’elle rencontre sont des gros lourds, ou ici, pour la plupart, se comportent comme des paysans. Peter, lui, n’appartient à aucune de ces deux catégories. C’est un gentleman, de ceux qui vous tiennent la porte non pas pour reluquer vos fesses mais en premier lieu pour être aux petits soins. Se faire traiter comme une princesse a toujours plu à Lexie et, là, on peut dire qu’elle est servie.

Après ce merveilleux dîner, Peter ramène Lexie chez elle. Ce dont elle a envie tout de suite maintenant ? L’embrasser. Le découvrir comme elle a toujours voulu le faire. Mais elle laisse monter la pression, elle ne fait rien, et tout au long de la route, elle se contentera de sourires et de discussions superficielles. Ne pas s’attacher. Surtout, ne pas s’attacher. Mais ces recommandations se font de plus en plus transparentes à mesure qu’elle côtoie Peter. Arrivées finalement devant la porte de la demoiselle, cette dernière s’arrête et se retourne vers son cavalier. Avec un sourire charmeur et plein de sous-entendus, elle dit :

Est-ce que vous souhaitez entrer ? Pour boire un dernier verre… ?

Bien des années avant, Peter ignorait complètement cette petite fille bien plus jeune qui semblait le trouver à son goût. Aujourd’hui encore, alors qu’elle s’était rappelée à sa mémoire, Peter ne voyait chez Lexie Black que cette magnifique jeune femme au corps sublime, à la voix sensuelle et aux yeux enjôleurs. Il n’avait pas remarquée l’adolescente mais ne voulait pas passer à côté de la femme.

Après qu’ils se soient quittés la dernière fois, Pete n’avait pas vraiment osé se rappeler à Lexie étant donnée l’opération venant et la remise en état suivant. Seulement, il n’avait pas résisté à lui envoyer quelques sms puis finalement, il l’avait rappelée. A un moment où il se sentait mieux et prêt physiquement. Il n’avait pas encore tout à fait abandonnée la canne qu’il avait lors de leur première rencontre, mais désormais, il avait une hanche toute neuve et les douleurs du début avaient cessée, il avait même choisit de ne pas la prendre pour le rendez-vous, par pure coquetterie. C’était un véritable soulagement pour Peter qui se voyait revenir en Afghanistan à chaque lancé. Ne restait que son oreille un peu sourde mais il s’y était habitué maintenant.

Le dîner s’était déroulé sans accros, les yeux dans les yeux, Peter mettait tout en œuvre pour séduire sa belle. Maintenant que la soirée touchait à sa fin, Peter proposa à Lexie de la raccompagner. Arrivés devant chez la belle, alors que Peter s’attendait à une bise d’au revoir, la blonde lui proposa de prolonger ce moment.

En temps normal, Peter aurait peut être considéré cette proposition comme un peu trop entreprenante mais la classe de Lexie faisait sonner cette demande tout autrement. Il la regarda dans les yeux et sourit avec légèreté.

« Avec plaisir. » lança-t-il espérant que les quelques rougeurs qui naissaient sur ses pommettes ne soient pas trop visibles.

Pour Lexie, sortir avec Peter Ellington ce n’est pas anodin. Adolescente, il était son coup de cœur, celui qui occupait ses rêves les plus chauds. Elle l’a toujours désiré, et si elle ne s’est pas souvenue de lui au début, cette attirance, elle, est toujours bien là. Lorsqu’il s’est assis près d’elle il y a quelques mois, elle a ignoré sa canne (non sans poser des questions bien sûr), parce qu’il a vraisemblablement toutes les qualités pour lui plaire. C’est un bel homme, classe, très élégant et c’est un vrai gentleman. Il ne semble d’ailleurs pas s’intéresser seulement à son anatomie mais semble voir un peu plus loin. C’est un peu perturbant d’ailleurs, de voir qu’il voit plus loin que son corps de blonde. Ça rend les choses plus profondes, et pour le coup elle a le sentiment d’aller un peu plus loin qu’avec les autres hommes qu’elle a côtoyés. Le problème, c’est qu’elle n’a pas envie de dépendre d’un homme, elle ne veut pas s’attacher, car ce serait renier sa liberté, renier tout ce qui fait d’elle la femme qu’elle est : entre autres, une femme rebelle. Seulement, elle ne peut s’empêcher d’accepter la proposition de Peter pour un dîner au restaurant, et elle suit son instinct, elle se laisse guider. Elle l’a toujours fait.

Aujourd’hui, Peter n’a plus de canne. A le voir, on dirait qu’il n’en a jamais eu besoin, et Lexie ne peut s’empêcher de penser que le contraire aurait été dommage. Cet homme a une allure de prince et sans cette canne il n’en est que plus attirant. Mais Lexie prend son temps. Elle ne veut pas presser les choses, et elle sait pertinemment que si elle le faisait, ça ne collerait pas du tout avec le caractère de son cavalier. Elle préfère la jouer discrète mais directe, sincère mais sexy. Tout est une question d’équilibre en fin de compte.

Après le repas divin qu’elle vient de passer avec lui, ce dernier la raccompagne chez elle. C’est souvent un moment délicat dans ce cas de figure, mais habituellement les hommes qu’elle côtoie ne se font pas prier pour entrer. C’est parfois limite s’ils ne rentrent pas sans demander. Là, c’est vraiment délicat. Peter n’est pas un homme pressé, il est terriblement respectueux, alors Lexie espère que sa proposition ne le dérangera pas. Visiblement, ce n’est pas le cas, puisqu’il accepte d’entrer avec plaisir, pour un dernier verre. L’air malicieux de la jeune femme l’a peut-être incité à accepter, qui sait ? Tout est une question de dosage. Lex’ déverrouille la porte et l’ouvre en grand pour laisser son apollon entrer (a). Elle se dirige vers une lampe près du canapé, et l’allume, permettant aux deux jeunes gens d’y voir un minimum sans être aveuglés. La jeune femme pose ses clés à côté, et adresse un beau sourire à Peter.

Qu’est-ce que vous voulez boire ?

Sans attendre, la jeune femme se dirige vers la cuisine ouverte sur le salon via un comptoir et ajoute en désignant le canapé :

Faites comme chez vous…

Peter entra dans l’appartement précédé par Lexie. Aussi romantique pouvait-il être, il n’empêcha pas son regard de traîner sur le fessier de la belle puis vers ses jambes infiniment longues et qui semblaient terriblement douces. Il n’avait pas remarqué que l’incroyable intelligence de la jolie blonde, et c’était bien ce qui le troublait. Il y avait tout chez elle qui l’attirait et cette soirée n’avait fait que confirmer cela.

Lexie alluma une petite lumière, laissant découvrir l’endroit doucement tamisé à Peter qui reconnue avec un simple sourire à quel point ce lieu ressemblait à Lexie. Il la laissa rentrer chez elle cherchant ses marques avec douceur mais une fois son regard revenu sur Lexie, Peter ne put plus la quitter. Comme il était heureux d’avoir (re)trouver cette beauté ! Lorsqu’elle lui demanda ce qu’il voulait boire, il hésitât à demander un café mais il n’avait pas vraiment envie que cela clôture leur soirée.

« Est-ce que vous auriez un peu de vin ? » demanda-t-il.

S’ils avaient été chez lui, Peter aurait proposé du vin à Lexie, mit un peu de musique douce et aurait oublié les discussions plus sérieuses du dîner pour trouver le meilleur moyen de séduire cette sirène. Mais il était chez elle et c’était elle qui menait la danse, chose dont Peter n’était pas vraiment coutumier. Seulement avec elle, c’était différents. Ils avaient longuement conversé, de tout de rien, et s’il ignorait encore beaucoup de chose sur elle, Pete avait l’impression de l’avoir toujours connue.

Lexie l’invita à s’asseoir et il se dirigea vers le canapé pour s’y installer. Il lissa son pantalon de costume du revers de sa main et tourna le regard vers Lexie en train de s'afférer dans la cuisine.

« Je ne sais pas si on vous l’a déjà dit, mais vous êtes vraiment une femme incroyable. »

L’apparence de Peter n’est pas la seule chose qui plait à Lexie, et le problème est là. Il la charme parfois sans un mot, la traite comme une princesse et rien au monde n’est plus agréable que ça. Alors, oui, elle craque, elle est complètement sous le charme, et ça l’effraie un peu. Elle ne veut pas d’attache. Elle ne veut pas d’une relation amoureuse. Mais que cherche-t-elle alors, en acceptant l’invitation à dîner de Peter ? Que cherche-t-elle en l’invitant à entrer chez elle ? En vérité, elle ne cherche rien. Elle se laisse porter, comme elle l’a toujours fait, malgré cette petite voix qui la supplie de faire attention. Il est tellement attirant…

Après être entrés dans son appartement, Lexie vient allumer une lumière d’ambiance près du canapé. Elle demande ensuite à son cavalier ce qu’il souhaite boire et passe sans attendre derrière le comptoir de la cuisine. Elle l’invite à prendre ses aises, à s’asseoir, et après avoir acquiescé en silence à la demande de Peter, elle se retourne et attrape une bonne bouteille de vin, qu’elle verse dans une carafe. C’est munie de cette dernière et de deux verres à ballon, prête à se retourner, que Lexie entend la remarque de son apollon. Si on lui a déjà dit qu’elle était une femme incroyable ? Oui… Mais pas dans un tel contexte ! Et encore moins de la part d’un homme qu’elle désire si ardemment… La jeune femme rougit légèrement ( ! ) et se retourne, avec un sourire charmé. Elle ne bafouille pas, cependant, et répond avec assurance.

Incroyable ? Pourtant je suis bien là....

Elle s’avance vers le canapé et vient poser la carafe et les verres sur la table basse, non sans se pencher pour donner une jolie vue sur son décolleté à son cavalier. Toujours avec le sourire, Lexie lève son index en signe d’excuse. Elle fait le tour du canapé et s’approche de sa chaîne hi-fi pour lancer une musique d’ambiance.
Seal commence à chanter doucement. Elle aime sa voix si originale et les reprises de cet album sont juste magnifiques. Satisfaite de son idée, la jeune femme rejoint finalement Peter sur le canapé, et croise les jambes de manière à se tourner vers lui. Elle le regarde dans les yeux, avec un sourire toujours aussi charmant. Elle aimerait qu’il prenne les devants maintenant… Que ce soit pour le vin ou pour le reste…

C’était chimique entre eux, un mélange détonnant de caractère qui les attirait pourtant l’un vers l’autre. Peter avait déjà l’impression de tout connaitre chez Lexie, chose pourtant bien présomptueuse après un premier rendez-vous, mais ce n’était après tout qu’une impression et il avait en réalité une grande soif d’en apprendre toujours plus sur elle.

La scène semblait d’une esthétique envoutante pour Peter. Cet appartement à peine éclairé, le joli petit corps de Lexie moulé dans cette robe ouvrant une bouteille de vin, et sa réaction à la remarque de Peter qui remarqua son rougissement l’accueillant comme un élément positif. Il ne répondit à l’assurance montrée de Lexie que par un large sourire. Il la laisse déambuler en silence sans que jamais celui-ci ne pèse, observant chaque geste et profitant de tout le mystère qui planait sur son corps.

Peter était le genre d’homme à appréciait la séduction d’une femme, qu’elles aillent droit au but ne l’intéressait pas le moins du monde et avec Lexie, il était servit en mystère et pourtant, il ne pouvait que se sentir parfaitement à sa place en sa présence, un peu comme s’il avait toujours du être là.

Lorsque les premières notes de musique retentirent, le capitaine se laissa transporter par le son suave et fut ravie de sentir Lexie s’asseoir à côté de lui. Il la regarda un instant immobile, fixant son regard avec envie, un léger sourire au coin des lèvres, puis il tandis sa main vers elle.

« Je vous avez promis une danse. » dit-il l’invitant à se relever. Une fois fait, il sentit sa hanche le rappeler à l’ordre mais décida qu’il était temps de ne plus écouter cette saleté. Il serra avec délicatesse la petite main de Lexie pour l’éloigner du canapé puis, d’un geste rapide la ramena vers lui la prenant en douceur dans ses bras. Peter commença donc à la faire danser, balancer en douceur sur le rythme de la musique, à l’ancienne. Il avait une main au creux de ses reins, ni trop haut, ni trop bas, son autre main dans la sienne, et son regard plonger dans le sien. Les yeux de la belle le troublaient pourtant, son sourire s’en ressentait sans doute un peu d’ailleurs.

Si on avait dit à la Lexie adolescente qu’elle se retrouverait en tête à tête avec Peter Ellington, non seulement elle ne l’aurait pas cru, mais elle aurait aussi sûrement rougit. Cet homme, son apollon comme elle l’appelle, c’est son fantasme par définition. Un homme de sa classe, avec une allure et un corps si parfaits… Tout cela fait qu’elle était, et est toujours, sous le charme. A l’époque, le fait de s’attacher ne lui faisait pas peur. Mais aujourd’hui, elle tient énormément à sa liberté. Dépendre d’un homme ne la tente pas du tout. Seulement, s’il y a bien une chose qu’elle sait faire, c’est se laisser porter par le moment présent. Alors elle accepte l’invitation de Peter, et finit même par l’inviter à entrer après leur fabuleux dîner.

Tout ce qu’elle souhaite, à ce moment, c’est le séduire. Et quoi de mieux que le romantisme pour séduire un gentleman tel que lui ? Elle allume une lumière douce, invite son cavalier à s’asseoir et débouche une bouteille de vin qu’elle met à décanter dans une carafe. Le compliment qu’il lui offre la fait rougir mais elle essaie de le cacher. Elle n’aime pas se sentir gênée, encore moins devant un homme ! Du coup elle essaie de répondre avec assurance, et le sourire que lui offre Peter en retour la rassure réellement. Elle se sent bien avec cet homme, comme si elle avait toujours voulu être à cette place, près de lui. Elle vient poser la carafe et les verres sur la table basse et demande d’un geste de la main à Peter, de l’attendre un instant. Elle vient d’avoir une idée. Pour parfaire cette ambiance si douce, quoi de mieux qu’un peu de musique ? Elle lance donc l’un de ses albums préférés, des tubes chantés par la voix sensuelle de Seal. Et puis… Elle revient s’asseoir auprès du bel homme, croisant les jambes et attendant un geste de sa part.

Elle n’est vraiment pas déçue. Le temps qu’il mettra à la contempler sans bouger fut autant empli de désir que de frustration, qu’il viendra combler en l’invitant à danser. Lorsqu’il lui tend la main et qu’il lui rappelle lui avoir promis une danse, Lexie sourit et saisit sa main. Elle est complètement sous le charme de cet homme… et ça se voit dans la manière dont elle le regarde ! Elle se lève donc, et se laisse guider par la main experte de son apollon. Quand il l’attire à elle et qu’il pose finalement la main au creux de ses reins, la jeune femme laisse un frisson parcourir son corps comme un mini-séisme avec, pour centre de gravité, cette main si masculine posée sur son corps. Elle pose délicatement sa main sur l’épaule de son cavalier, et se laisse entraîner dans un mouvement terriblement sensuel. Elle ne le quitte pas des yeux. Elle n’en a pas envie. Elle est complètement subjuguée par ce regard si intense et par son corps si près du sien… Elle rêve de l’embrasser mais préfère laisser monter l’envie. Le sourire en coin qu’elle arbore et les étoiles qui brillent dans ses yeux laissent entendre beaucoup de ses intentions pour ce soir…

C’était un mélange étrange, une sorte de chimie spirituelle et physique qui donnait une pépite. A eux deux, Lexie et Peter semblaient s’être trouvés. Voilà ce qu’il ressentait alors qu’il ne s’agissait en réalité que leur tout premier rendez-vous après leur rencontre. Lexie avait beau lui avoir dit qu’ils se connaissaient du passé, le militaire n’arrivait pas à croire qu’il ait pu passer à côté d’une telle femme.

Le romantisme n’était pas un invité de trop à cette fin de soirée. Peter complimenta sa cavalière à plusieurs reprises et se souciait bien peu en réalité que ce qu’ils allaient boire. Il n’était pas pourtant genre d’homme à mettre la charrue avant les bœufs. En gentleman et homme de foie, il appréciait plutôt de prendre son temps et de ne pas faire n’importe quoi. Mais à l’instant où la musique démarra, c’était son instinct et son cœur qu’il écoutait, certainement pas sa raison.

Chose promise, chose due, Peter tandis sa main vers la blonde pour l’inviter à danser. Au diable la douleur, il aurait bien le temps de s’en plaindre. La demoiselle saisit l’occasion de se rapprocher de lui, Peter était aux anges. Guidant sa douce jusqu’à un endroit approprié dans le salon, Peter maintint Lexie entre ses bras, aussi fermement et aussi tendrement qu’un petit moineau. Le capitaine se laissa gagner par une sensation de chaleur dans le bas-ventre et laissa son regard soutenir celui de Lexie. Déjà envouté par son parfum, il se laissa attraper par ce petit sourire charmeur qu’elle lui offre. Peter sourit à son tour, laissant encore monter ce désir qu’il a de prendre ses lèvres. Il dansait avec adresse malgré sa hanche un peu fragile, laissant la musique guider ses pas. Il quitta même les reins de la demoiselle le temps de la faire tourner sur elle-même avec lenteur et sensualité avant de la récupérer contre lui. Les papillons s’agitaient dans son estomac. Leurs regards semblaient enflammés tellement ils y mettaient toute leur passion.

Faisant durer le plaisir, Peter posa sa main enlaçant celle de Lexie contre son cœur et vint coller sa joue contre la sienne, laissant encore et toujours la musique guider ses mouvements. Le contact de la peu de leurs visages fit monter la chaleur de son corps et son cœur accéléra pour battra à bâtons rompus.

A l’instant présent, Lexie ne réfléchit absolument pas. Elle se laisse porter par ses envies, par ses pulsions. Elle les refreine un peu malgré tout, car elle ne veut pas gâcher ce superbe moment, mais le fait est qu’elle ne se pose pas de question sur la suite et sur ce que signifie tout cela. Elle profite tout simplement de ce qu’elle vit. Peter est vraiment adorable avec elle. Il la respecte en tant que femme, plus que quiconque ne l’a fait jusqu’à aujourd’hui, et ça la conforte dans l’idée qu’il n’est vraiment pas comme les autres. Elle se sent belle à ses côtés, désirable, et pas seulement grâce à son physique, mais par rapport à tout ce qu’elle est. Bien sûr, il ne sait pas qu’elle est stripteaseuse, et qu’elle a un mode de vie assez original, qu’elle n’est pas toujours aussi sage et qu’elle n’est pas toujours aussi douce… Mais pour l’instant, ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte, c’est la manière dont il se comporte avec elle, les émotions qu’elle peut ressentir lorsqu’elle sent sa main au creux de ses reins par exemple.

La danse, sensuelle, terriblement sexy qu’ils partagent la met complètement en émoi. Parcourue d’un frisson intense, puis d’un autre plus léger, elle se laisse guider par son apollon qui sait si bien danser. Elle le regarde avec envie, les yeux brillants de désir, et elle sourit légèrement. Lorsqu’il la fait tourner, le cœur de la belle se languit de cette main virile, mais elle finit toujours par retrouver sa place, bien au chaud dans le creux de ses reins. Tout est beau. Magique même. Elle se croirait dans un film. Pourtant, elle n’aime pas les films romantiques, qu’elle qualifie de niais, mais là, ils prennent une toute autre saveur. Se sentir désirée de la sorte et ressentir le même désir (si ce n’est plus) pour son cavalier rendent ce moment tout simplement inoubliable.

Lorsqu’il approche la main de la jeune femme tout contre son cœur, elle sent qu’il bat de manière désordonnée, et plutôt rapidement, surtout lorsqu’il place sa joue chaude contre la sienne. A nouveau, Lexie sent un frisson lui parcourir le corps, déclenchant alors une nuée de petits papillons dans son ventre. Elle se sent toute chose, peut-être même défaillir. Le sentir contre elle la trouble bien plus qu’elle ne l’aurait voulu, mais sur le moment, il est clair qu’elle ne pense plus du tout. Elle ne cherche même pas à contrôler sa respiration qui s’accélère légèrement. Sa main libre, posée sur l’épaule de son apollon se crispe doucement, sans qu’elle s’en rende compte. Vraiment, cet homme lui fait un effet dingue ! D’une voix peu assurée mais pourtant totalement sincère elle chuchote à l’oreille de son cavalier, non sans pousser un léger soupir à la fin de sa phrase.

Vous dansez divinement bien…

C’est le parfait exemple de l’inexplicable rapport entre les hommes et les femmes. En tout cas entre Peter et Lexie, c’était exactement ça. Peter hésitait à appeler cela un coup de foudre, mais c’était inexorablement un beau coup de cœur et une attirance indéniable les liait. L’avoir dans ses bras, cœur contre cœur, c’était un désir, un besoin, au même niveau que celui de respirer. Il l’avait emmenée dans ses bras pour la faire danser comme il le lui avait promis.

Peter ne cherchait pas à être calculateur, dragueur, c’était ainsi qu’il agissait avec les femmes, le plus naturellement du monde, il les choyait comme de petits être fragiles et admirait leur force splendide.

Sur la musique lente, il faisait onduler leurs corps dans un acte peut être plus charnel que l’amour lui-même. Il ignorait la douleur, c’était plus important pour lui de se rapprocher de Lexie, il voulait profiter de chaque instant sans en perdre une miette. Il la fit tourner sur elle-même avant de la récupérer contre son corps un sourire enjôleur sur le visage. Le contact de leur regard semblait créer une étincelle.

Peter laissait faire son instinct, ne cherchant plus à réfléchir, tout résultait des volontés de son cœur et de son corps. Son esprit était sur off le temps de savourer la beauté de Lexie en cette fin de soirée parfaite. Cette danse attisait son désir et le souffle tremblant, Peter essayait de garder le contrôle. Lorsque Lexie le complimenta sur sa façon de danser, il ricana flattée et rapprocha sa bouche de son oreille, le sang palpitant à mille à l’heure pour lui répondre dans un chuchotement.

« Je vous l’avez bien promis. »

Il laissa alors l’empreinte furtive de ses lèvres dans le cou de Lexie. Peter recula alors son visage pour mieux plonger dans son regard, mais ses yeux finirent par se perdre sur ses lèvres roses et si séduisantes. Il resta quelques secondes ainsi fasciné avant de finalement oser se lancer. Il ferma les yeux et fondit vers elle s’arrêtant à quelques millimètres de sa bouche. Il avait fait les trois quarts du chemin, à elle de faire le dernier quart si elle le souhaitait.

Il est rare qu’un homme ait un tel effet sur Lexie. Habituellement, elle apprécie un bel homme, ne se gêne pas pour l’attirer directement à elle et pour l’embrasser sans plus de cérémonie. Bien sûr, elle n’agit pas de la sorte avec n’importe qui mais dans la plupart des cas, c’est suffisant pour séduire un homme et l’attirer dans son lit. Enfin, elle ne ramène pas souvent de conquêtes à la maison, de peur que, si ces mecs savent où elle vit, ils ne la lâchent plus par la suite… Seulement, avec Peter, c’est différent. Elle n’a pas hésité une seule seconde avant de l’inviter à boire un dernier verre chez elle. Elle a totalement confiance en lui (peut-être ne devrait-elle pas ?) et elle a envie de profiter de chaque seconde qui lui est offerte de passer à ses côtés. Tout tend, bien sûr, vers le même but : le séduire, mais le fait est que tout ce qu’il se passe avant ce but ultime a une saveur inégalable. Elle ne veut pas seulement se faire plaisir, elle veut aussi lui faire plaisir. Lui plaire.

Et visiblement, elle ne se débrouille pas trop mal. Après avoir allumé une lampe douce et lancé une musique agréable, Peter l’invite à danser. Sentir son corps contre le sien lui provoque d’agréables frissons qu’elle ne cherche pas à refreiner. Elle se sent bien là, contre son corps musclé, et elle n’échangerait sa place pour rien au monde. Dès que son corps se détache du sien, elle se ressent une sorte de vide, aussitôt comblée par son retour contre lui. Quand, finalement, il pose sa joue contre la sienne, Lexie ne peut pas dissimuler son souffle légèrement plus puissant qu’une seconde auparavant. Il lui fait un tel effet ! Elle décide d’ailleurs de lui chuchoter à l’oreille de manière, évidemment, terriblement sensuelle. Les papillons qu’elle ressent au creux de son estomac ne s’estompent pas, mais se font au contraire plus présents lorsqu’il lui répond et qu’il vient déposer un baiser dans son cou. Un nouveau frisson se fait sentir, et son souffle se fait à nouveau un peu plus intense. Ils ne bougent presque plus au rythme de la musique. Lexie ne l’entend même plus. Elle est complètement sous le charme de cet homme, et à cet instant, plus rien n’existe en dehors de lui et de ce qu’ils sont en train de partager.

Lorsqu’il recule légèrement son visage pour la regarder dans les yeux, Lexie sent que son regard est de plus en plus attiré par ses lèvres. C’est on-ne-peut-plus réciproque, puisque celui de la jeune femme fait le va et viens entre les yeux magnifiques de son apollon et ses lèvres rebondies… Un instant plus tard, Peter ferme les yeux et approche ses lèvres de celles de belle blonde. Cette dernière ne ferme les yeux que lorsqu’il est tout proche, et attend avec impatience le moment où leurs lèvres entreront en contact. Mais le moment ne vient pas et, avec un léger sourire timide (!), elle se rend compte qu’il attend qu’elle parcoure les derniers millimètres qui les séparent. Le souffle de la belle s’accélère, et elle s’approche finalement, pour poser ses douces lèvres sur celles de son cavalier, qui s’avèrent l’être tout autant. Sa main libre vient se poser sur la joue de Peter, et elle l’embrasse, d’abord doucement et avec délicatesse.

Peter n’avait aucune idée des manières habituelles de Lexie, tout lui semblait si naturel en elle. Il était envouté par son être tout entier, sa manière de marcher en balançant ses hanches sans les faire rouler, son sourire piquant et doux à la fois, ses yeux de biches enjôleurs, … Sous le charme, l’expression n’avait jamais été aussi ben utilisée. Il n’a pas l’habitude d’aller aussi vite avec les femmes. Il préfère laisser le temps faire son œuvre, lui faire la cour un certains temps avant de passer aux choses sérieuses. C’était peut être un peu vieux jeu mais c’était comme ça qu’il avait été élevé, et s’il restait un homme malgré tout, lorsqu’une fille lui plaisait vraiment, Pete était méticuleux et faisait tout pour parvenir à construire une relation durable.

La danse se poursuivit, corps contre corps, tout semble évident. Il la fit tournoyer non sans garder un contact avec son regard et la ramena contre lui se laissant saisir d’une nouvelle impulsion électrique. Pas à pas, Peter se rapprochait toujours plus de Lexie, cherchant la confirmation qu’ils attendaient bien la même chose l’un et l’autre. Il ignorait que cette soirée deviendrait aussi intéressante avant de passer la prendre chez elle. Maintenant il ne pouvait plus faire marche arrière, et il n’en avait aucune envie. Le cœur battant à vive allure, le Capitaine Ellington répondit en chuchotant au compliment de Lexie.

Il essayait de continuer son jeu de séduction, mais elle le troublait tellement qu’il n’y avait rien de calculé dans ses gestes et dans ses paroles. Il se contentait d’écouter son cœur. Peter se lança finalement, prêt à embrasser sa belle, mais là encore, dans un immense respect, il s’arrêta à trois-quarts chemin pour la laisser décider. A ce moment, immobile, son cœur battait à tout rompre, si bien qu’il crut un instant qu’il allait lâcher. Lorsqu’elle vint finalement accepter son baiser en posant ces délicates lèvres sur lui, il sourit, ce qu’elle put sans doute deviner. Le baiser commença doux et chaste et la main de Lexie venant se coller sur la joue de Peter, le militaire en perdit pieds, il laissa ses propres mains tomber sur ses hanches et ramena son bassin contre lui si bien que l’air même ne passait plus entre eux. Le souffle court, il entrouvrit la bouche et intensifia son baiser pour le rendre plus gourmand et langoureux.

Pete détacha finalement sa bouche de celle de Lexie mettant fin à leur baiser enflammé. Il croisa son regard dans un sourire un bref instant avant de plonger embrasser son cou, prononçant un bout de phrase entre chaque baiser.

« Vous êtes … exquise … délicieuse … somptueuse… »

Il pensait chacun des mots qu’il prononçait et avançant petit à petit sur sa peau, Peter descendait sur son épaule. Il monta une main pour venir décaler lentement la manche de la robe noire qu’elle portait. Se trouvant interrompu par le tissu trop résistant, sa main finit par aller chercher la fermeture de l’habit dans le dos de sa belle. Chaque geste était lent et doux de manière à ce qu’elle puisse tout interrompre si quelque chose ne lui plaisait pas. Une fois qu’il serait lancé, Peter n’écouterait plus que son désir et il voulait être sûr de celui de Lexie avant.

Lexie n’aurait jamais cru que danser avec un homme serait aussi agréable et tellement sensuel. Peter la rend littéralement dingue, il est à la fois doux et masculin et cette dualité fait de lui le parfait amant aux yeux de la jeune femme. Elle profite de chaque seconde, et c’est une première pour elle. Habituellement, elle ne s’occupe que peu des préliminaires, et va à l’essentiel (a). Seulement, avec Peter, tout prend une saveur exceptionnelle. Le moindre contact crée une étincelle, et chaque parcelle de son corps s’en trouve émoustillé. Il est comme le chef d’orchestre de ses frissons, chaque mouvement crée une symphonie dans son être soudain fragile. Elle n’est plus, à ce moment, la femme fatale qu’elle est habituellement. Elle n’est plus dominatrice et, au contraire, elle se laisse guider. Secrètement, c’est ce dont elle rêve depuis longtemps, trouver un homme qui sache la dompter… Mais jamais elle ne l’avouera. Jamais vous ne l’entendrez dire qu’elle a envie d’être sous l’emprise d’un homme. Elle se refuse même à le vouloir !

Seulement, là, Lexie se laisse porter par tout ce que peut faire son cavalier. Elle ne dirige plus. Elle n’est pas le chef d’orchestre. Elle est l’instrument, et pourtant elle se sent tellement estimée ! Cet homme sait comment y faire, il fait tout pour lui plaire, de manière à ce qu’elle n’ait rien à redire. Et ça marche ! Elle n’a absolument pas envie de contredire cet apollon qui n’a jamais aussi bien porté son surnom. D’ailleurs, une fois qu’elle l’a complimenté sur sa manière de danser, il prend à nouveau les devants et vient embrasser furtivement son cou. Le frisson qui en découle se trouve être fort délicieux, mais elle n’est pas au bout de ses surprises, car il vient finalement approcher ses lèvres à quelques millimètres des siennes, laissant à sa belle le loisir de lancer ce baiser tant désiré.

Ce n’est plus une étincelle qui se crée, c’est un feu d’artifice. Bien que très chaste au début, ce baiser accélère de manière déraisonnable le rythme cardiaque de Lexie. Elle vient poser sa main sur la joue de son amant avec délicatesse, et c’est alors qu’il approfondit leur baiser. Il l’attire un peu plus contre lui, et les papillons qu’avait la jeune femme dans le ventre se trouvent être de sacrés oiseaux (des colombes ?), si bien que l’envie et le désir sont à leur comble quand il sépare leurs lèvres. Le souffle de Lexie est rapide et légèrement bruyant, signe qu’elle a apprécié chaque seconde de ce baiser. Elle rend son sourire à Peter et pousse un profond soupir lorsqu’il vient reposer ses lèvres dans son cou, puis sur son épaule, non sans lui offrir de délicieux compliments. La main de la belle se trouve sur le torse de son amant et l’autre dans son cou qu’elle caresse avec douceur. Quand il cherche à baisser la manche de sa robe, la jeune femme sent un nouveau frisson la parcourir. Sentant le tissu résister, elle allait lâcher le corps musclé de son cavalier pour aller défaire la fermeture éclair dans son dos, mais à nouveau il prend les devants. Dans un sourire comblé, elle le laisse faire, non sans pousser un nouveau soupir de plaisir. Quel homme.

C’était sa botte secrète la danse, Peter en avait usé des soulier à faire danser sa mère et sa sœur aux bals militaires de son père puis aux siens avec quelques jolies poupées qu’il voulait impressionner. Il ignorait la douleur permanente qui occupait sa nouvelle hanche mais il fallait dire que le simple parfum de la peau de Lexie lui suffisait pour tout oublier en une seconde. Peter commençait à se demander si ce n’était pas ça le coup de foudre. Une concordance immédiate et instantanée.

Maître de chacun de ses gestes, Peter se laissait guider par son désir et cela le menait où il voulait semblait-il. Portés par la musique et par leur passion, les deux jeunes gens ne pouvait pas ignorait ce lien fort qui semblait être là depuis toujours. Physique ou spirituel, Peter avait encore besoin de temps pour le déterminer, mais il ne se souciait pas de cette logistique au moment où leurs lèvres se touchèrent.

Ce n’était que le début et Peter ne voulait pas brûler une étape, mais son désir ardent était bien plus intense qu’il ne pouvait l’imaginer et son cœur battait bien vite que d’ordinaire. Lorsqu’il embrassa coup par coup l’épaule de Lexie, il se retrouva bloqué par la bretelle de sa robe, les choses sérieuses commençait, il voulait définitivement aller plus loin. Lexie devait d’ailleurs bien le comprendre. Lorsqu’il approcha sa main de la fermeture éclair de la robe, Lexie n’émit aucune objection, au contraire, elle soupira. Un soupir que Peter interpréta comme un bon signe. Il fit donc glisser la languette de métal et son cœur battait plus vite à chaque seconde qu’il découvrait le corps de Lexie.

Son excitation n’allait qu’en augmentant. Le champ libre, Peter accéléra légèrement l’avancée en terre inconnue. Il glissa une main dans les cheveux de Lexie et ramena sa bouche à lui pour lui faire profiter d’un langoureux baiser intime. Bien moins sage que le tout premier. Puis il retourna à sa découverte faisant glisser la robe du bout de ses doigts tout en gardant son regard bien planté au fond des yeux de Lexie.

Lexie se laisse complètement porter par ce qu’il est en train de se passer. Peter sait définitivement y faire avec elle. La poigne d’un homme alliée à la douceur d’un gentleman, rien de mieux pour la faire fondre de bonheur. Oui, le bonheur. C’est ce qu’elle éprouve au moment précis où leurs lèvres se touchent. Ce premier baiser n’est pas fougueux, mais il est si doux et agréable qu’il en est parfait. Elle se rend compte, petit à petit, que prendre son temps peut avoir une saveur délicieuse… Et c’est Peter Ellington qui le lui fait découvrir, son apollon, celui qui a tant occupé ses fantasmes d’adolescente… Une vraie merveille !

Les choses vont doucement et rapidement à la fois. Pas besoin de mot pour s’exprimer, la communication se fait désormais de manière physique. Alors forcément, ils ne perdent pas leur temps en questions et réponses élaborées. Un geste tendre, un sourire en coin ou un soupir suffisent à laisser entendre à l’autre que ce qu’il fait est agréable. Le mot est un peu faible pour Lexie. Tout ce que fait Peter n’est pas agréable, c’est un plaisir intense, une ode au désir et à l’envie… Les baisers qu’il dépose dans son cou puis sur son épaule lui procurent de sacrés frissons, et elle ne tente rien pour interdire l’accès de l’ouverture de sa robe à son apollon. Pourquoi le ferait-elle ? Elle aussi a envie de pousser un peu plus loin cet échange…

Quand il fait descendre la fermeture éclair, lentement, le cœur de lexie s’emballe lui aussi et elle sent sous ses doigts fins qu’il en est de même pour son cavalier. Les sauterelles qu’elle a dans le ventre s’activent et ne se calment pas le moins du monde lorsqu’il passa une main dans les cheveux de la belle blonde et qu’il l’attire à lui pour lui offrir un baiser fabuleux, fougueux et surtout langoureux… Bien sûr, elle répond à ce baiser avec toute la fougue qu’elle a en elle (et elle n’en a pas qu’un peu !), et vient poser sa main sur celle du jeune homme ancrée dans ses cheveux. L’autre, elle la fait glisser du torse du bel homme jusqu’à son dos musclé, sur lequel elle effectue de légère pressions à mesure que leur baiser s’accentue.

Quand finalement, leurs lèvres se séparent, et que Peter vient faire glisser sa robe du bout des doigts, Lexie ne quitte pas non plus son regard. La bouche entrouverte, toujours un peu essoufflée par le baiser qu’ils viennent d’échanger, elle respire un peu bruyamment. Lorsque sa robe tombe au sol, elle se contente, sans quitter son apollon du regard, de la pousser du pied. Elle n’est maintenant vêtue que de sous-vêtements noirs en dentelles, de bas couleur chair, et de talons hauts. Pas gênée le moins du monde et au contraire excitée par la tenue qu’elle arbore devant Peter, elle adresse à ce dernier un sourire séducteur. N’en tenant plus de découvrir son corps à son tour, elle se rapproche à nouveau tout contre le bel homme et glisse ses mains vers le premier bouton de sa chemise, qu’elle défait sans le quitter des yeux. Un bouton, deux boutons, trois boutons…